La politique industrielle française en matière d'électronique : (1974-1985)
Institution:
Paris 13Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The electronic industry has drawn for a long time the attention of the french government, due to its economic importance, its strategic implications and because of its poor situation compared to other nations. 1- during the 70"s, the french government led a policy of selective support for the electronic industry. It did not involve itself in most sectors (data processing, semi conductors, consumer electronics), except to allocate a few subsidies in specific cases. Conversely, since it had been involved in telecommunications before-this sector is especially strategic and had strong ties with military electronics-it supported this industry by various means (research, public orders, etc. . . ) and even extended its area of intervention to neighboring branches (e. G telematics). The situation of the french electronics industry at the beginning of the 80's gave evidence of the cost of this policy and of the importance of an active public support : france was only strong in the telecommunications sector. After the change of government in 1981, the new leaders of france showed a special interest for the electronics industry. A major part of this industry wa put under state control (thomson, cge, cii-hb, matra, cgct). A reaction involving the whole branch was organized : the nationalized groups were given new management and an important financial help, and they were assigned objectives in order to improve the situation in their respective sectors. This action created a strong impulsion in the french electronic industry, even if its importance was less than initially planned : several major groups became competitive again, and signs of the beginning of a reco very were apparent in various sectors.
Abstract FR:
L'industrie électronique, du fait de son importance économique, de son caractère stratégique et de la gravite du retard français, a toujours été l'objet d'une certaine attention de l'état. 1- durant les années 1970, l'état a choisi de mener une politique de créneaux, de ne vraiment soutenir qu'une partie de l'industrie : dans la plus grande partie des branches (informatique, composants, grand-public, etc. . . ), il a choisi de rester en retrait, se contentant d'allouer quelques aides ponctuelles. Par contre, déjà implique dans le passe dans les télecommunications-secteur lie au militaire et stratégique-, il a beaucoup soutenu cette industrie, par divers canaux (recherche, commandes, etc. . . ), et a même étendu sans intervention a des branches connexes (ex la télematique). La situation de l'industrie début des années 1980 allait faire durement apparaître a la fois le coût de l'absence de réaction et l'intérêt d'un soutien actif : la France n'était forte que dans les télecommunications. 2- le changement de pouvoir politique de 1981 allait modifier le cours des choses : le nouveau pouvoir allait manifester un intérêt tout particulier pour l'elec- tronique. Par ailleurs une grande partie des actifs nationaux allait passer sous contrôle public (Thomson, cge, cii-hb, matra, cgct). Une vaste réaction portant sur l'ensemble de la filière allait être organisée: les groupes sous contrôle public, dotes de nouveaux états-majors et aides financièrement par l'état, allaient être investis de missions de renforcement dans les branches qui leur furent attribuées. . .