Abstract FR:

L'objet de cette recherche est de mettre en évidence comment la musique a été perçue, étudiée et utilisée comme un facteur d'équilibre et d'harmonie pour l'être humain à travers les époques et les cultures. La notion d'équilibre qui est entendue à trois niveaux (physique, personnel et transpersonnel) est le fil conducteur d'une vaste investigation historique et anthropologique, qui mène de la préhistoire à nos jours, dans le contexte occidental (avec néanmoins une approche de différents cadres extra-européens : Chine,Inde, Moyen Orient, cultures aborigènes). La démarche transdisciplinaire souligne l'omniprésence de l'idée du pouvoir équilibrant du son dans les différentes cosmogonies et mythologies, dans la philosophies grecque, le moyen âge chrétien, les systèmes ésotériques et maconniques. . . Cette notion, qui est également importante dans les pédagogies nouvelles de la musique et dans la musicotherapie, est étudiée par la neurophysiologie et la neuropsychologie modernes. Une étude des textes théoriques sur la musique et de l'iconographie musicale souligne l'importance dans ceux-ci, de symboles tels que les quatre éléments, les sept planètes ou les douze signes du zodiaque. Ceux-ci sont également présents dans les oeuvres de certains compositeurs, quelques exemples montrent comment celles-ci peuvent atteindre l'être humain dans sa partie la plus essentielle. Par ailleurs, cette recherche décrit comment la musique peut être intégrée dans un travail intérieur qui vise à développer chez l'être humain les différents types d'équilibre, porte ouverte vers le divin. La question de l'éducation musicale est également abordéée d'un point de vue théorique comme une possibilité pour chaque enfant de bénéficier des bienfaits de la musique, mais aussi d'un point de vue pratique par une enquête sur les modalités de cette éducation aujourd'hui à Lyon (scolarite classique et différente, écoles de musique, conservatoires. . . ), avec aussi des éléments sur le système argentin dans la ville de Cordoba, d'où l'auteur est originaire.