thesis

L'ouverture d'opéra-comique de 1781 à 1801 : contribution à l'histoire du goût musical en France à la fin du XVIIIe siècle

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Tours

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

The opera-comique overture is examined successively through four complementary aspects: theory on overture; drama processes; style (dynamic, harmony, melody, form); status (from edition to concerts). In the first part, Rousseau, Lacepede, Gretry, Momigny, Choron, Martine and Castil-Blaze writings are the grounds of a reflection about overture function in the theatre and its application at the "symphony play" to the theory of imitation. In the second part, the different musical and dramatic resources are set to work by composer: overture linked to the first scene, overture for programming, the mime, the "pot-pourri", the imitation (overture poetry). The third part is devoted to overtures style considered, now, as symplony plays. Deep differences that distinguish the production of the production of the "conservatoire" founders, Mehul Cheribini, Berton, Le Sueur, and so on, from Gretry's Dalayrac's, Dezede's are pinpointed. At last, leaning on the press, the fourth part recall the entrance overture in concerts. This research covers the 1789-1801 period and shows that from the beginning of the french revolution several opera overtures are admitted at concerts, creating an use that is growing along the decade and is extendinf to handbook exercices for students of the "conservatoire".

Abstract FR:

L'ouverture d'opéra-comique est envisagée tour à tour sous quatre angles complémentaires : les théories sur l'ouverture ; les procèdes dramatiques ; le style (la dynamique, l'harmonie, la mélodie, la forme); le statut (de l'édition au concert). Dans la première partie, ce sont les textes de Rousseau, Lacepède, Crety, Momigny, Choron, Martine et Castil-Blaze qui constituent la base d'une réflexion sur la fonction de l'ouverture au théâtre et sur l'application à ce "morceau de symphonie" de la théorie de l'application. Dans la deuxième, sont étudiées les différentes ressources musicales et dramatiques mises en œuvre par les compositeurs : l'ouverture enchainée à la première scène, l'ouverture au programme, la pantomime, le "pot-pourri", l'imitation (poétique de l'ouverture). La troisième partie est consacrée au style des ouvertures considérées, cette fois, comme des morceaux symphoniques. L’accent est mis sur les différences profondes qui distinguent la production des fondateurs du conservatoire (Méhul, Cherubini, Berton, Le Sueur, etc. ) de celle de Grétry, Dalayrac, Dezede. Enfin, la quatrième partie retrace, en se fondant sur la presse, l'entrée de l'ouverture au concert. Cette recherche couvre la période 1789 à 1801 et montre que dès la première année de la Révolution, plusieurs ouvertures d'opéra sont admises au concert créant un usage qui va croissant tout au long de la décennie et se prolonge au sein des "exercices annuels" des élèves du conservatoire.