thesis

Evolution de la pratique du hautbois à Paris de la fin du règne de Louis XV à la fin du Premier Empire

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Tours

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

This study deals with on particular period of oboe playing : its use as a "dessus" after the baroc fashion, to a predestined usage due to its tone and its technical possibilities in the romantic way, my study takes as a starting point musical pieces - which have been espacially restored for this work (see annex) and which come from a list of musical works that I have personaly cataloged - also with oboe manuals, treaties and administrative archives (mainly those from the conservatoire and from Paris opera). This is the reason why I decided for a chronogical study in three sub-parts, begining at the end of the reign of Louis XV and ending in 1815, a date wich has been symbolically choosen. - First period to unlighten this evolution, a deep study the knowledge of oboe literature at the end of Ancien Régime. Valorised by Lully, it has become the symbol of french music, at home as well as abroad, far beyond the time of Louis XIV. The study focuses on oboe playing and oboe repertoire in France and puts forward an instrument whose aesthetic is typically French: numerous ornemental motifs and various articulations, as well as the rise of the notion of "pastorale" (cf. Bouin: Divertissements champêtres, Blondel: Menuets. . . ). Foreign oboe players devoted much importance to the notion of virtuosity while tending to minimize articulations and the french ornemental style.

Abstract FR:

Cette recherche envisage une période de l'évolution de la pratique du hautbois : le passage de son usage en tant que "dessus" à la manière baroque, à un usage prédéterminé pour son timbre et ses capacités techniques à la manière romantique, à partir de l'analyse d'œuvres (reconstituées spécialement pour ce travail et jointes en annexe) issues d'un catalogue de sources joint en annexe, de méthodes, de traités et d'archives administratives (essentiellement celles de l'opéra de Paris et du Conservatoire). C’est pourquoi l'étude, organisée de manière chronologique en trois sous-parties, commence à la fin du règne de Louis XV et s'achève à la date symbolique de 1815. - la première période : pour mettre à jour ce cheminement, elle approfondit la connaissance de la littérature du hautbois à la fin de l'Ancien Régime. Privilégié par Lully, il constitue un apanage de la musique française, en France et à l'étranger, bien au-delà du siècle de Louis XIV. L'étude fait donc le point de l'état de la pratique et du répertoire en France et montre un instrument lié à une esthétique typiquement française : variété de l'ornementation et des articulations, émergence de la notion de "pastorale" (cf. Les Divertissements champêtres de Bouin, Menuets de Blondel. . . ) Les hautboïstes étrangers (Fischer, Lebrun, la famille Besozzi. . . ) importent, cependant la notion de virtuosité tout en réduisant la pratique française d'ornementation et d'articulation (voir l'analyse des pièces de F. Et I. Prover, G. Rava, Toeschi). Aux abords de la Révolution, l'école française s'est donc consolidée de quelques hautboïstes chevronnés - dont Joseph-Francois Garnier (cf. Ses symphonies concertantes pour deux hautbois).