thesis

Logologie et parlêtre : sur les rapports entre psychanalyse et sophistique dans l'œuvre de Jacques Lacan

Defense date:

Jan. 1, 2008

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The dissertation deals with the relations between sophistic and psychoanalytic approaches in Jacques Lacan's work. The discussion's starting point is the Freudian concept which maintains that the unconscious "does not know contradiction" and Lacan's idea that the "unconscious is structured like a language". This first part is devoted to examining the relationship between psychoanalysis and the "principle of non-contradiction" identified by Aristotle in "Metaphysics", book "Gamma". It is concerned with demonstrating that Lacan's theory that "there is no sexual relation" constitutes for psychoanalysis a re-reading of Aristotelian non-contradiction. Such a reinterpretation is based on the sophist's position with respect to this principle as well as on Lacan's references to them. The dissertation's second part is devoted to an examination of the psychoanalytic praxis in order to verify if this exclusively language-oriented practice could be regarded as having affinities with the sophist's logological exercise. This part discusses theories of the psychoanalytic interpretation and act, logical time and payment. These inquiries aim to distinguish the points of convergence and divergence between psychoanalysis and sophistic.

Abstract FR:

Cette thèse discute les rapports entre psychanalyse et sophistique dans l'œuvre de Jacques Lacan. Le point de départ est la définition freudienne qui dit que l'inconscient "ne connaît pas la contradiction" et celle de Lacan qui pose que "l'inconscient est structuré comme un langage". La première partie se consacre à examiner le rapport de la psychanalyse avec le "principe de non-contradiction" posé par Aristote dans le livre "Gamma" de la "Métaphysique" et prétend démontrer comment la théorie lacanienne du "non-rapport sexuel" constitue, pour la psychanalyse, une relecture de la non-contradiction aristotélicienne. Cette relecture se base également sur la position des sophistes à l'égard de ce principe et des références de Lacan à ces derniers. La deuxième partie est consacrée à l'examen du métier psychanalytique, afin de vérifier si cette pratique, exclusivement langagière, se rapprocherait de l'exercice logologique des sophistes. Y sont discutés les théories de l'interprétation et de l'acte psychanalytiques, du temps logique et du paiement. Cela a pour objectif de cerner les points de convergence et d'écart entre psychanalyse et sophistique.