Le concept de proximité philosophique ou La raison en quête d'elle-même : sous-titre
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Abstract EN:
What is proximity, or what is to stand near (of) yourself, (of) others, or (of) Nature ? Do we have to understand it the way every time or society do, through common motions ? We would then only rationalize every days talking, taking them together, structurating them, to bring together state of things and its relative stability. Our study, in a meditative way (we hear it as tracing a road : the German word erfahren suggest the idea of a journey) in one word as an metaphysical experience, will try to deconstruct this attitude, and will substitute a philosophical one. What does that mean ? We will look forward to see philosophy in its " essence ", as the essay of thinking and living a problematical proximity to ourselves, to others, and to Nature. All together we'll be take a look outside of the classical subject/object relationship, which is the first step that will lead us to see philosophy, and its first movement, as thought of the whole (totality) : philosophy as the way back to initial. But what is that " whole " or " totality " ? The " world " (as we say the whole world) as cosmos ? Is it the organic All ? Or do we have to see it as a sum ? There are different perspectives (just like the regard of the thinkers), and these are reflects of the infinite regards sent on Nature. So, in the second part of this work, after having taken a look to break of nihilism, we'll try to show how this endless questioning, that is philosophy, is moved by that question of questions : death. Isn't death a part of all of our human acts (that's working inside us), just as they are human ?
Abstract FR:
Qu'est-ce que la " proximité " ou se tenir proche, à la fois de soi-même, des autres humains ou de la Nature ? Faut-il l'entendre à la manière dont chaque époque ou chaque société l'imprime en nous au travers des représentations communes ? Nous ne ferions alors là que rationaliser le discours ambiant, le rassemblant, le structurant afin de rendre plus cohérent ou structuré l'état de chose, et sa relative stabilité. Notre étude, sous forme de méditation (entendons par là le tracé d'un chemin, : le mot allemand erfahren suggère ainsi l'idée d'un voyage), bref d'une expérience métaphysique, s'attellera à déconstruire cette attitude, et à lui substituer une approche philosophique. Qu'est-ce à dire ? Il s'agira en effet d'envisager la philosophie en son essence, comme l'essai de penser et de vivre une proximité à soi, à l'autre, et à la Nature, laquelle problématise cette relation. Le tout en l'extirpant du cadre sujet-objet dans lequel elle est d'abord et le plus souvent emprisonnée. Un premier pas nous conduira ainsi à voir que la pensée du Tout de l'être s'avère être le geste initial et primordial du philosophe : la remontée à l'initial. Mais qu'est-ce que ce Tout ? Le monde (kosmos) ? Le tout organique (holon) ? Ou le tout-somme (to pan) ? Les perspectives divergent, mais ne font que refléter l'infinité des regards possibles jetés sur la Nature. Aussi la deuxième partie, après avoir mis en évidence la fracture du nihilisme telle qu'elle parcourt l'histoire, tentera de montrer que ce questionnement inlassable est mû par la question des questions qui est et demeure celle que la mort nous lance. L'humain ne serait-il pas accompagné, dans quelque interrogation que ce soit, par ce fait incontournable qu'il s'agit là d'une pensée d'un mortel, et qu'il a donc à perdre l'être qu'il est (la mort), qu'il se perd même à lui-même (le mourir) durant toute son existence ? Le vécu de ce destin travaille l'humain dans son rapport à soi, aux autres, à la Nature.