thesis

Le geste du pianiste : étude sur le jeu musicien

Defense date:

Jan. 1, 2009

Edit

Institution:

Lille 3

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The following study begins with a progressive observation of the musical gesture (chapter I). Pictures, movies, writings from interpreters, musicological writings and experiences of rehearsals are called forth to make the main issues emerge : the connection with the listening process, with the body, with time, and with form. The first chapter ends with a question : what does gesture lean on ? Is it on body techniques, that bind a musical masterpiece to a historicized presence of gestures ? Is it on the score, that assigns the execution to the gesture ? Two paths can be taken at this point. The first one brings the gesture and its understanding closer to the history of techniques (chapter II). The second one attempts to bring down movement to its abstract source : the notation code on the scores (chapter III). The last chapter (IV) wishes to reconsider the connection between gesture and the work of art. It is described as immanent : holding together a set of signs, in a a future shared with the form. The structures that frame the musical play are rethought : the work, the instrument, the recording

Abstract FR:

Cette étude s'ouvre sur une observation progressive du geste musicien (chapitre I). Images, films, écrits d'interprètes, écrits musicologiques, expériences de répétitions sont convoqués pour en faire apparaître les principaux enjeux : relation à l'écoute, au corps, au temps, et à la forme. Ce premier chapitre se clôt sur une interrogation : où les geste prend-il son appui ? Sur les techniques du corps, qui nouent l'œuvre musicale à la présence historicisée des gestes ? Sur la partition, qui assigne au geste son exécution ? De là, deux pistes s'ouvrent. L'une entraîne la compréhension du geste vers l'histoire des techniques (chapitre II), l'autre tentera de penser la geste à sa source abstraite : le code notationnel des partitions. Un dernier chapitre (IV) nous permet de reconsidérer la relation du geste à l'œuvre. Elle se décrit comme relation immanente : jeu des signes à tenir ensemble, dans un devenir partagé avec celui de la forme. Par là, on repense les structures qui encadrent le jeu musicien : le travail, l'instrument, l'enregistrement