Technoscience-ontologie : la"rupture systématique"
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Structure : 1) => ontologies : ruptures et connexions 2) => ontophénomenologie- science 3) => résistances- "rupture systématique" : de l'anamnèse de khem ces trois grandes parties disent respectivement la configuration dynamique de la notion de "rupture systématique" à travers les scansions de l'histoire de la philosophie et de la technique. En effet, nous voulons analyser dans ce travail le rapport technoscience-ontologie dans un dispositif inédit et ce, par l'entremise de la "rupture systématique" qui dans notre acception est une des déterminations de la technoscience jamais évoquée. Elle s'accorde avec l'irrépressible mouvement de tout étant, et par ricochet la vitesse qui caractérise en propre la technoscience. Celle-ci est "rupture systématique" dans le sens ou elle "rompt" toutes les systématiques quasi stables orientées par des perspectives circulaires peu changeantes quant à leurs structures internes, et au rang desquelles figure l'ontologie dans ses traits essentialisants. Mais c'est surtout le caractère systématique, c'est-à-dire toujours actualisé et nécessairement aéré de cette "rupture" qui avalise notre interprétation de l'aspect fondamentalement mouvant et déstabilisant de la technoscience. Cette thèse s'appuie essentiellement sur Martin Heidegger et Gilbert Simondon (tous deux auteurs du XXe siècle) dont les postures sur l'ontologie et/ou la technique axent et consolident les déterminités de cette "rupture systématique".