Histoire de mon corps : enquête graphique et photographique, rôle thérapeutique
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Two works, completed during my "D. E. A. " represent limited analyses of myself. They are "me",. . . But "who am i ?". "I" propose to answer this question through a "self-analysis" that resorts - to the free association process, - the analysis of my photographic works according to the dream interpretation method, appealing to collective symbolism, - an amplification of the tragefy dealt with in the first chapter : "mental image : body in pain", resulting in the creation of three series : "ambivalence and the acceptance of bipolarity", "death and re-birth", and finally "the infinite", respectively dealt with in the second, third and fourth chapter. The fifth chapter, "my inner discourse", materialises the meaningful items determined by the associative @atterns, and it defines my defensive dynamic. It is only at the end of this experiment that i plainly realise the ambiguity of my project : mesmerized by the "object", i was unable to free myself from it. They were my real self : the original thing. My body and the image of my body were but a second self : the meaningful core of the matter was "elsewhere". My "self-analysis" embodied in a thesis appears as the exemplification of my questiioning my own self, an illusion of the senses. I know that i am, for i know that i am a social being; but i refute the logical consequences of that awareness.
Abstract FR:
Deux travaux réalisés au cours de mon D. E. A. Me "pointent". Ils sont "moi",. . . Mais "qui et moi?". "Je" décide de répondre à cette question en réalisant mon "auto-analyse" à l'aide - de la méthode de libre association - de l'analyse de mes travaux photographiques selon la méthode de l'interprétation onirique en faisant appel au symbolisme collectif - d'une amplification du drame examiné au cours du premier chapitre, "l'image mentale : le corps souffrant" qui donne lieu à la création de trois séries : "l'ambivalence et l'acceptation de bi-polarité", "mort et re-naissance" et enfin "infini", et à leur analyse respectivement faite dans le second, troisième et quatrième chapitre. Le cinquième chapitre, "mon discours intérieur" affirme les unités de sens dégagées par les chaines associatives et cerne ma dynamique défensive. Ce n'est qu'à la fin de cette expérience que je prends conscience de l'ambigüité posée par mon projet : hallucinée par l'objet, j'étais impuissante à m'en dégager. Ils étaient le vrai moi : l'original. Mon corps ou l'image de mon corps étaient le double, le "remplissement" était "ailleurs". Mon "auto-analyse" sous la forme d'une thèse apparait comme le signe d'un doute quant à moi-même, et comme illusion des sens. Je sais que j'existe car je n'ignore point être un individu social, mais je réfute les conséquences logiques de cette perception. Il me faut une preuve de mon existence et ma préférence va à moi de papier. L'empreinte inscrite par la lumière, la trace écrite deviennent le double, la représentation d'une angoisse existentielle.