thesis

Le souverain bien chez Kant : de l'espérance à l'histoire

Defense date:

Jan. 1, 2004

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The highest good finds in Kant's philosophy a place which is not strictly limited to the Second Critique. In fact, as soon as it appears in the systematical published works (in the First Critique), the highest good assumes a critical function. This function gives to the concept of highest good a unity and a coherence which are conserved throughout Kant's later philosophy. Moreover, this function helps to read Kant's philosophy as a thought which has nothing to do with an etic of the good intention and (or) rigid formalism. Indeed, Kant does count man's hope as a real matter which concerns reason, and politics as a task to recognize how reason influences the whole life of man and is able to transform the world through liberty with the achievement of the highest good : while history in the shape of a narrative enables to grasp and (re)present its achievement.

Abstract FR:

Le souverain bien occupe une place chez Kant débordant amplement celle généralement reconnue dans le seconde critique. Il endosse en effet, dès son émergence dans l'oeuvre systématique publiée (dans la première critique), une fonction critique l'établissant en une cohérence et une unité dont il ne se démarque pas dans toute la philosophie ultérieure de Kant, et permettant de relire celle-ci comme une pensée n'ayant rien à voir avec une morale de la bonne intention et (ou) la rigidité du formalisme. Ceci se discerne d'ailleurs à partir de toute attention portée par Kant à l'espérance de l'homme comme tâche de la raison et au politique, comme lieu où se traite la question d'une raison qui influencerait la totalité de la vie de l'homme et qui imprimerait sa marque dans le monde sensible par le souverain bien (avec la paix perpétuelle), celui ci s'y inscrivant par liberté : l'histoire, par la forme du récit, permettant de saisir et de (re)présenter sa réalisation effective.