Abstract FR:

L'essence de l'etre est le bien-etre c'est-a-dire que le bien-etre est le plus precieux des biens humains. Les espaces chez henri bosco existent pour ce bienetre : maison, foret, barque, hutte, grenier, ile. . . Mais pour jouir du bonheur, pour entrer dans l'espace heureux, les personnages de l'auteur doivent traverser l'espace aride, le vide qui apparait sous divers visages : l'abime de la conscience, du sentiment, de la nuit, du froid, de la foret. . . Le vide est une extraordinaire presence qui a faconne le regard de l' ecrivain sur l'univers, qui l'a engage a celebrer passonniement tout ce qui vit a l'air libre, loin de l'homme, et qui construit son texte poetique. C'est un espace d'epreuve ou les heros se sentent nus, depouilles de tout. Et aprpes cette souffrance retrouvent leurs cogitos qui sont la condition pour entrer dans l'espace heureux. Lorsque le vent d'hiver envahit le village, les protagonistes bosquiens s'enfoncent dans la maison, ils y trouvent une mere qui protege maternellement. Allumant le feu, ils savourent tout de suite la felicite, l'espace chaud devient le centre du monde. La maison d'enfance est surtout le receptacle du bonheur passe, restera pour toujours dans notre coeur le grenier apparait comme une ile au tresor ou les heros jouissent de la solitude, de la tranquillite. L'univers vegetal chez le poete, est sous un aspect edenique qui confirme une interrogation sur la veritable place de l'homme dans la nature. Il est heureux de rever a la barque. Les heros se repposent, s'endorment dans la berce aquatique l'eau berce l'homme comme une mere, le porte. Aucun homme n'est heureux. On essais simplement de le saisir le bonheur comme cyprien dans l'ane culotte", mais personne ne le trouve comme les deux pelerins d'emmais. Pour s'approcher de ce bien-etre de la verite, de la beaute qui peuveut etre l'essence de l'art, il nous faut l'amour. Avec l'amour, nous pouvons penetrer dans l'univers de bosco. Parce que l'amour est un moment d'abondance, de foi et de bonheur commune l'ecrivain le dit dans "malicroix". "me connaitre, c'est m'aimer : car la vraie connaissance est tout amour".