thesis

"le mepris de la vie et consolation contre la mort" de j. B chassignet : une parole divisee. essai d'analyse rhetorique, poetique et esthetique d'un discours poetique a la fin du xvieme siecle

Defense date:

Jan. 1, 1990

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Institution:

Paris 8

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Le mepris de la vie et consolation contre la mort by j. B. Chassignet was published in 1954 in besancon. Our analysis will consist in finding the constituent elements of this poetic speech. The title invitee us to look for the first of these elements in the rhetorical pattern and the ensuing literary structures. A poetry of "the sedond person" is then revealed when the conative function is privileged and rests on a real oratorical construction of the speech. Its metrificaftion and insertion in the sonnet form entitle us to consider these to be the second constituent element of the poetic matter. Elocutionary structures happen to complicate the productive process. The poetic function always appears to be submitted to the convincing aims. The sonnet with its formal resources, enables the poet to emphasize the message. The imagery clearly acts as an illustration of his ideas. Finally, the third main line of our study hinges on a determining of the aesthetics of le mepris. . . By an analysis of the models (montaigne, juste-lipse, du plessis-mornay, seneca whom the above mentioned du plessis translated), of the chassignet's stylistics and his vision of the world. He is baroque by his ostentatius illustrative eagerness to teach the other. But this weapon is used to fight for truth and actually says sonething different. The implicit prevail ever the official speach. The effort of persuasion becomes per verted. The statement keeps repeating over and over in a monomaniac way and the text becomes a collection of isolated elements. . .

Abstract FR:

Le mepris de la vie et consolation contre la mort de j. B chassignet fut publie en 1594 a besancon. Notre analyse consiste a decouvrir les elements constitutifs de ce discours poetique. Le titre invite a chercher dans le modele rhetorique le premier de ces elements et les structures litteraires qui en decoulent. Se revele alors une poesie de la "seconde personne" ou la fonction conative est privilegiee et repose sur une veritable construction oratoire du discours. Sa metrification et son insertion dans la forme du sonnet autorisent a voir la le second element constitutif de la matiere poetique. Des structures elocutives viennent compliquer le processus productif. La fonction poetique apparait toujours infeodee a la visee persuasive. Le sonnet, par ses ressources formelles, permet d'amplifier le message ; l'image a une fonction pedagogique d'illustration de l'idee enfin determiner l'esthetique du mepris. . . Par une analyse des modeles (montaigne juste-lipse du plessis-mornay, seneque traduit par ce meme du plessis), de la stylistique de chassignet et de la vision du monde offerte, oriente le troisieme axe de notre etude. Il est baroque par cette volonte demonstrative affichee d' enseigner a l'autre. Mais cette arme de combat au service de la verite dit en realite autre chose. Le non-dit, l'incertitude et l'angoisse, l'emporte sur la parole officielle. L'entreprise de persuasion se pervertit. Le dire se fait ressassement monomaniaque et le texte collection d'elements isoles. Le monde apparait morcele. . .