L'errance chez Amin Maalouf à travers "Léon l'Africain", "Samarcande", "Les Jardins de lumière" et "Le Rocher de Tanios"
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Errance, voyage, aventure, quête : c'est sur quoi porte cette thèse à travers le corpus de quatre romans de Maalouf, lauréat du prix Goncourt en 1993. L'étude du thème de l'errance dans les cultures gréco-latine, judéo-chrétienne et musulmane permet de mesurer l'amplitude des interférences entre ces trois civilisations, trois sources où l'auteur puise la matière de ses romans. Elle permet également de connaître ces textes fondateurs : "L'Odyssée", "L'Enéide", "la Bible" ou "le Roman de chevalerie". Chez Maalouf, l'errance est intimement liée à l'expérience de ce qu'il appelle "l'exil avant l'exil", autrement dit le fait de se sentir étranger parmi les siens. C'est aussi le problème universel que, sur le chemin de l'errance et depuis Abraham, l'humanité tente de résoudre dans sa quête de l'inconnu, de la rencontre, de l'alliance. "Je ne viens d'aucun pays, dit Léo Africanus, d'aucune tribu. Je suis fils de la route, ma patrie est ma caravane et ma vie la plus inattendue des traversées".