Louis Tiercelin (1846-1915) et le Parnasse breton
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Rennes 2Disciplines:
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La thèse sur Louis Tiercelin (1846-1915) et le parnasse breton propose une étude sur un mouvement littéraire en Bretagne qui voit le jour après la publication, en 1889, d'une anthologie poétique le parnasse breton contemporain, chez Lemerre a paris et Caillière a rennes. La formulation de cet ouvrage fait écho au mouvement poétique parisien de Leconte de Lisle qui est leur principal modèle. Le florilège breton rassemble 96 poètes de Bretagne, parmi ceux-ci nous trouvons : Louis Tiercelin le chef de file, Joseph-Guy Ropartz son principal collaborateur, Anatole Le Braz, Charles Le Goffic, Hersart de La Villemarqué, Francois-Marie Luzel, Narcisse Quellien, Hugues Rebell, Eugène Le Mouel, Jean Le Fustec, René Kerviler, Olivier de Gourcuff, Arthur de La Borderie, Edouard Beaufils. . . Le Parnassse breton contemporain connaît d'emblée un vif succès, et pour faire perdurer les liens entre les écrivains, une revue mensuelle voit le jour en octobre 1889, sous le nom de l'Hermine, sous titrée revue littéraire et artistique de Bretagne. Durant vingt-deux années, elle rend compte des récentes publications, de l'actualité culturelle, propose essentiellement de la poésie, mais théâtre, contes, légendes, nouvelles, récits de voyage et souvenirs apparaissent également dans ses colonnes. La principale langue employée est le français, mais nous trouvons aussi des textes en langue bretonne, et quelques parnassiens apprennent cette langue grâce aux cours de Joseph Loth dispensés à la faculté a Rennes. La production littéraire bretonne de cette époque ne se distingue pas franchement de celle de Paris car elle reste très académique, mais par ses thèmes, elle affiche un particularisme : le rappel de l'histoire (Nominoé. . ) L'évocation de la religion (pardons, saints fondateurs bretons. . . ). L'entreprise du parnasse breton ne se limite pas a la promotion d'une littérature bretonne puisque ses poètes participent a nombreuses revues françaises ou étrangères; et prennent part à l'activité culturelle de l'époque en Bretagne, à Paris et à l'étranger. La réception du parnasse breton est d'envergure : les académiciens soutiennent ce mouvement ( prix d'honneur. . . ), Lemerre ( l'éditeur des parnassiens français) public 46% de leurs oeuvres, et les journaux parisiens et étrangers (Belgique, Grande-Bretagne, Canada. . . ) proposent leurs écrits ou des critiques.