Grammaires d'unification à traits et controle des infinitives
Institution:
Clermont-Ferrand 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Empirical data about of infinitives in french has been incorporated into the framework of feature-based unification grammars, i. E. Generalized phrase structure grammar (gpsg) - a context-free grammar with montague-style semantics, and unification categorial grammar (ucg) - a categorial grammar with kamp-style semantics. We argue in favour of a radical lexicalism, which contradicts approaches defining the controller of the infinitive as the nearest syntactic or semantic nominal phrase. Furthermore, we treat infinitives as verb phrases (and not as sentences) in syntax. According to some research in the montague grammar field, it would seem more appropriate to treat them as properties (like in gpsg), rather than as propositions (like in ucg). Owing to the failure of both gpsg and ucg with respect to word order, we demonstrate in a particular ucg grammar how the subcategorization of lexical heads for sets (and not lists) of valencies accounts for linearity phenomena in a satisfactory way. On the theoretical side, this thesis insists on the necessity of evaluating and extending linguistic models by means of precise and exhaustive descriptive problems. On the practical side, general linguistic hypotheses have been embodied into the computational processing of natural language, insofar as the approach of control presented in the ucg framework has been implemented in a french parser.
Abstract FR:
L'objectif de ce travail est de confronter les données empiriques du controle des infinitives en francais à deux modeles théoriques récents appartenant à la famille des grammaires d'unification à traits, en l'occurrence generalized phrase structure grammar (gpsg) - une grammaire syntagmatique indépendante du contexte incorporant (une version de) la sémantique de montague, et unification categorial grammar (ucg) - une grammaire catégorielle incorporant (une version de) la sémantique de Kamp. Ainsi, les données du francais motivent a notre sens l'introduction dans gpsg et dans ucg d'une hypothèse lexicaliste radicale, laquelle va à l'encontre des approches qui définissent le controleur d'une infinitive comme étant le syntagme nominal syntaxiquement ou sémantiquement le plus proche de l'infinitive. Nous soutenons aussi l'idée que les infinitives sont analysables en syntaxe comme des syntagmes verbaux (et non des phrases); les recherches effectuées par ailleurs en grammaire de montague montrent qu'à plusieurs égards ucg a interêt à les traiter comme des propriétés en sémantique (et non des propositions), à l'instar de gpsg dont c'est l'approche naturelle. Ni gpsg ni ucg ne rendant compte correctement de l'ordre des mots, nous montrons enfin dans une grammaire ucg particulière comment la sous-categorisa- tion des têtes lexicales pour des ensembles (et non des listes) de valences constitue un traitement adequat de la linearite. Au plan théorique, ce travail insiste donc sur l'examen des modèles linguistiques. . .