thesis

Etude typologique de toponymie mediterraneenne : contribution aux etudes du mouvement spatial dans les pyrenees mediterraneennes

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Toulouse 2

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The thesis deals with the toponymy of the French Mediterranean Pyrenees using the systemic principle. Quantitative methodology, supported by systematic cartography is the basis of a macrotoponymic study as well as oral attitudes relative to microtoponymic organisation in Cancer and Salanque (Pyrénées-Orientales). Within a general theory of toponymic signs and systems, the quantitative and cartographic typology employed is not considered as an end in itself: it leads to a sociolinguistic interpretation of the geodiachronic distribution of the variables examined. The thesis demonstrates that the totality of the macrotoponymy of the Mediterranean Pyrenees must be seen in the context of a large-scale agro pastoral conflict between the ninth and fifteenth centuries, which is revealed by diachronic, geosystemic and land-use cartography. This quantitative cartography is applied to a spatial study in order to determine the geographical lines of cultural and toponymic destabilization. This is based on a classification of oral information received into four categories, ranging from accurate etiological information to the absence of response. In conclusion, this thesis discusses methods of research into spatial movement: one being the correlation of the oral toponymic tradition with geodiachronic variables in the eighteenth century, which suggests various links with the oral information collected, another being the simultaneous observation of both the physical and the toponymic landscape as a means of conducting an integrated study of social and landscape movement in the Mediterranean Pyrenees.

Abstract FR:

La thèse aborde la toponymie des Pyrénées méditerranéennes françaises sous l'angle principal de la systémique. Une méthodologie d'approche quantitative, sous-tendue par la cartographie systématique des données, permet de traiter aussi bien un corpus macro toponymique qu'un ensemble d'attitudes discursives relatives aux organisations micro toponymiques du Capcir et de la Salanque (Pyrénées-Orientales). Dans le cadre d'une théorie générale du signe et des systèmes toponymiques, la typologie quantitative et cartographique qui se met en place ne saurait constituer une fin en soi. Elle doit plutôt déboucher sur une interprétation sociolinguistique de la distribution géodiachronique des variables examinées. Il apparait alors que l'ensemble du corpus macro toponymique des Pyrénées méditerranéennes doit être replace dans le cadre d'un vaste conflit agro-sylvo-pastoral dont on détermine les temps principaux entre le IXème et le XVème siècles par l'intermédiaire d'une cartographie diachronique, paysagère et géosystemique. Appliquée au discours sur l'espace, la cartographie quantitative permet enfin de déterminer les axes géographiques de déstabilisation du capital culturel et toponymique de groupe. On se base pour cela sur une hiérarchisation des commentaires recueillis en quatre types, allant de la réponse étiologique (ou commentaire géodiachronique parfait) a la réponse nulle. On souligne pour finir l'existence de voies de recherche sur le mouvement de l'espace. L'étude des corrélations entre types discursifs et variables géodiachroniques du XVIIIème siècle en est une, qui souligne les différents points d'ancrage du discours contemporain. L'étude simultanée des paysages physique et toponymique en est une autre, a même de fonder une étude intégrée du mouvement des sociétés et paysages méditerranéens.