thesis

Pratiques d'écriture et de réécriture à l'université : la prise de notes, entre texte source et texte cible

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Disciplines:

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Abstract EN:

This study deals with variations in modes of understanding in writing and rewriting at university. Firstly, we have attempted to clarify the representations of students through wath they say about their dominant writing practice, i. E. Note-taking (nt). This analysis demonstrates to what extent nt may be a source of tension for students, which in turn may be at the root of difficulties in writing practice itself. We examine the practice of rewriting as observed in a corpus of student writing production. The writings which made up this corpus are initially analysed in terms of alteration : what are the various (formal and semantic) modifications enacted by the writer in relation to the source text ? our analysis focuses on group practice according to the level (year) of study. This sociological variable is then combined with a linguistic variable, i. E. The nature of the source : is there any difference between taking notes during a class and taking notes while reading a text ? does the level of study have an influence on the variations observed ? the second stage of our analysis of the corpus highlights the practice of individual writers. We pay particular attention to the possible links between the way the writer deals with the source text and textual consistency : thus we observe that remaining very close to the source text (in form and/or in content) or, on the contrary, distancing oneself from the source text, will have an impact on the construction of textual consistency. By examining the variations in writing attitudes among students we have also been able to determine to what extent the characteristics of the writing resulting from these attitudes have a determining influence on the appropriation of knowledge, and therefore on success or failure at university.

Abstract FR:

Cette etude traite de la variation dans les modes d'apprehension du travail d'ecriture et de reecriture a l'universite. Elle s'est d'abord attachee a clarifier les representations des etudiants a travers les discours qu'ils tiennent sur leur pratique scripturale dominante : la prise de notes (pdn). Cette analyse des discours a permis de mieux cerner en quoi la pdn peut constituer un objet de tension pour ses usagers, tension qui peut etre a la source de difficultes dans la pratique elle-meme. On s'est ensuite interessee aux pratiques de reecriture, elles-memes observables grace a des corpus recueillis. Les productions ecrites qui constituent ces corpus ont ete traitees dans un premier temps sous l'angle de l'alteration : quelles sont les diverses modifications (formelles et semantiques) operees par le scripteur par rapport au texte source ? l'analyse a porte sur des pratiques de groupes determines en fonction du niveau d'etude. Nous avons croise cette variable sociologique avec une variable linguistique, a savoir la nature de la source : est-ce la meme chose, de prendre des notes a partir d'un cours ou a partir de la lecture d'un document ? les variations sont-elles organisees selon le niveau d'etude ? le deuxieme temps de l'analyse des productions s'est axe sur les pratiques individuelles des scripteurs. Nous avons cherche a observer les liens eventuels entre le traitement du texte source par le scripteur et la gestion de la coherence textuelle : nous avons vu que le fait de rester tres pres du texte source (dans la forme et/ou dans le fond), ou au contraire, de s'en distancier a une incidence sur la construction de la coherence textuelle. Mettre a jour la variation dans les attitudes scripturales des etudiants a permis en derniere instance d'eclairer en quoi les caracteristiques des productions qui resultent de ces attitudes peuvent avoir une incidence determinante sur l'appropriation des savoirs, et partant sur la reussite ou l'echec a l'universite.