thesis

Attitudes et motivations de l'élève marocain et l'étudiant universitaire à l'égard des langues au Maroc : vers une linguistique sociale

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Paris 5

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The first chapter treats the methodology that we chose in our research. In the second chapter, we tried to discuss the essential questions about linguistic attitudes. In the third chapter, we showed how different attitudes, especially the negative ones, produce a linguistic conflict that engender social conflicts. We illustrated that by different examples from researches all over the world. In the fourth chapter, we tried to discuss some cultural, educational and pedagogical problems. In the light of the acquired results, we tempted to illustrate a proceeding towards a social linguistics. Our informants prefered languages for different reasons. They claim Berber and Arabic for cultural reasons. They prefer foreign or second languages to cope with the demands of the future. French acquired a social fonction appreciated by the informants. Their attitudes towards it as a second language instead of a colonial one and the usefulness of this language (French) in the Moroccan society manifest a sign of realism.

Abstract FR:

Nous avons, sur le plan théorique, discute au premier chapitre la méthodologie que nous avons choisie pour notre recherche. Le deuxième chapitre aborde toute une série de questions essentielles sur les attitudes et les sentiments linguistiques. Au troisième chapitre, nous avons essayé d'éclairer, à la lumière des données acquises, un certain nombre de problème d'ordre culturel, éducatif et pédagogique. Evidemment, ce ne sont pas les seuls qui importent, ni les seuls sur lesquels on doit se baser. Mais, à travers ces problèmes, nous avons tenté d'illustrer la démarche d'une linguistique sociale. Nos enquêtes ont déclaré leur choix et leur préférence des langues pour différentes raisons. Le berbère et l'arabe sont revendiques comme deux langues de composante culturelle marocaine. Le choix et la préférence d'autres langues étrangères traduisent une vision vers le futur. Le français acquiert une fonction sociale appréciée par nos enquêtes. L’attitude de ces derniers à l'égard de cette langue (le français) comme une langue seconde et non pas une langue coloniale ainsi son utilité dans la société marocaine se manifestent comme un signe de réalisme.