Les romans métanarratifs au vingtième siècle
Institution:
Rennes 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Although generally recognised today, the self-representative dimension of contemporary narrative texts is still the object of major conceptual and terminological divergences. The present thesis sets out to provide a theoretical model capable of taking into account rigourously nearly all the metatextual phenomena present in twentieth-century narrative fiction. The thesis begins with historical and critical analyses, attempting to pinpoint similar techniques in earlier narrative literature, from the Odyssey to Nana. This panorama is followed by a succinct synthesis and then by a series of critical analyses, founded primarily on the methods of modern poetics and designed to prove the diversity of the metatextual resources of four twentieth-century narratives : la Belle Hortense, Charrue, le Vol d'Icare and la Doublure de Magritte. These empirical studies are then analysed together, to synthesise their results, after which a conceptual and terminological overhaul is proposed, applying Bernard Magne's theories to two texts written by Marcel Benabou. This having been accomplished, it was possible to elaborate a theoretical model of the metatextual, the resulting taxonomy being based upon inductive reasoning. The general account of the metatextual originally planned is made possible by the interplay of the different parameters involved and then put to the test empirically to confirm its validity. It is in the hope of rendering this research appropriate to the nature of its object that a "narrative commentary of the critical route followed" is then provided, completed symmetrically by "indications for future lines of research" ; this conclusion is designed to be dynamic and open, like the introduction which it echoes
Abstract FR:
Pour communément admise qu'elle soit aujourd'hui, la dimension autoreprésentative des textes narratifs contemporains ne s'en trouve pas moins à la source de considérables divergences conceptuelles et terminologiques. C'est dans ce constat que s'est origine ce travail, tentative pour produire un modèle théorique susceptible de rendre compte rigoureusement de la quasi-intégralité des phénomènes métatextuels dans les récits vingtièmistes. Il s'inaugure par un ensemble de travaux historico-critiques, visant à mettre en évidence l'existence de semblables procédés dans la littérature narrative des siècles passés, de l'Odyssée à Nana. Apres un rapide bilan consécutif à ce panorama, prend place une série d'analyses critiques - jouant majoritairement de ressources poéticiennes -, destinée à démontrer la diversité des ressources métatextuelles dans quatre récits vingtièmistes : la Belle Hortense, Charrue, le Vol d'Icare, la Doublure de Magritte. Elle se prolonge en une mise en communication de ces travaux empiriques, lieu d'une synthèse de leurs acquis ; puis en une étape de réajustement conceptuel et terminologique, ou les travaux de Bernard Magné font l'objet d'une application a deux textes de Marcel Benabou. Alors seulement peut prendre place l'élaboration d'un modèle théorique du métatextuel, typologie élaborée à l'issue d'un raisonnement inductif ; dont le jeu des divers paramètres constitutifs permet d'aboutir à la "somme" initialement projetée. Avant une mise à l'épreuve empirique de sa validité. Dans un souci de conformité entre la forme de la recherche et son objet, se développe alors le "récit commentatif du cheminement parcouru", symétriquement complété par un ensemble d'"indications pour d'éventuels prolongements de la recherche" ; conclusion dynamique et ouverte, à l'image de l'introduction dont elle constitue le pendant