Les maux et les mots de la femme dans la littérature gabonaise
Institution:
Bordeaux 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
This study of women’s problems as expressed linguistically, through word usage, is based on a corpus of representative works by Gabonese authors and its French title plays on the homonyms maux meaning « problems, predicaments », and mots, meaning « words ». The underlying methodology used here relies on Goldman’s and Duchet’s sociocritical approach combined with Charaudeau’s and Ratier’s discourse analysis and the interactional focus of Kerbrat-Orecchioni. The study determines that specific lexical and syntagmatic items (name words, titles, hypochoristic names, etc. ) are linked to a particular topology, that of Gabon, and they also highlight the levels and register of language which have been chosen by authors of different cultures, generations and sex. Moreover, grammatical categories (nouns, adjectives, verbs, adverbs) point to characteristic patterns of speech used by female characters. A comparison of the way these linguistic elements are used shows the diverse relationships of the authors to the langage they have chosen to write in.
Abstract FR:
Cette étude des problèmes de la femme (maux) et ses différents modes d’expression à travers des moyens linguistiques (mots), est fondée sur un corpus d’auteurs représentatifs de la littérature gabonaise. Pour réaliser ce projet, elle propose une méthodologie qui combine la sociocritique goldmanienne et duchetienne avec l’analyse du discours (Charaudeau et Rastier) dans l’optique interactionnelle selon Kerbrat-Orecchioni. Il se dégage des particularités lexicales et syntagmatiques (appellatifs, termes d’adresse, hypocoristiques, etc. ) liées à un topos particulier qu’est le Gabon. Elles rendent compte des niveaux et des registres de langue, choisis par les auteurs de culture, de génération, de sexe différent. Les catégories grammaticales (le nom, l’adjectif, le verbe et l’adverbe) mettent en exergue des vocables qui caractérisent l’expression des locutrices. La comparaison et la conjugaison de ces éléments font apparaître des rapports variés des écrivains à la langue d’écriture.