Médias, médium et modalité
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Abstract EN:
This thesis is set within the context of the Centre de recherches Image-Texte- Langage de l'universite de Bourgogne. It doesn't deal exclusively in linguistics. The linguistic study of modality is often based on the written text: in his study of modality and mass media, the author has chosen to take into consideration other media along with sociological, semiologica1 and pedagogical elements. The basic question is to know whether the occurrence of modality is independent of media or whether each different media is likely to affect the occurrence of modality. In the first section, the notions of medium, media and multimedia are defined by the author. The mechanical approach to communication and McLuhan’s theory of technological determinism are considered but eventually discarded. It is fitting to take into account the subjectivity and the interpersonal relations inherent to media exchanges. This raises the issue of interactivity. In the second section, the author defines the concept of modality using A. Culioli's theorie des operations enonciatives. Modality is the result of subjective mental processes that are dependent on the situation of utterance (as defined by media), but, above all, on the personal selections of the utterer (in the presence, real or not, of the co-utterer). The author suggests a circular representation of intersubjective exchanges. He highlights the complexity of the modal system in english, as characterized by internal modal forms as opposed to external (and less subjective) forms. In the third section, the author studies a corpus of authentic modal utterances drawn from a wide range of media (traditional systems of communication, mass media, multimedia systems). This study attempts to demonstrate that means of communication do not fundamentally determine the modal selections of the utterer.
Abstract FR:
Cette thèse s'inscrit dans le cadre des travaux du Centre de recherches Image- Texte-Langage de l'université de Bourgogne. Elle ne se veut pas exclusivement linguistique. L'approche linguistique de la modalité est souvent fondée sur le texte et l'auteur a souhaité prendre en compte d'autres supports ainsi que des éléments sociologiques, sémiologiques et pédagogiques dans cette étude sur la modalité et les moyens d'information et de communication. La question centrale est de savoir si l'expression de la modalité est indépendante des médias ou si la spécificité des médias a une influence sur la production des occurrences modales. L'auteur définit les notions de médium, de médias et de multimédia dans une première partie. L'approche mécaniques de la communication et le déterminisme technologique de Mcluhan sont étudiés, mais finalement récusés car il convient de tenir compte des réactions subjectives et interpersonnelles inhérentes à tout échange médiatique. Ceci pose le problème de l'interactivité, réelle ou simulée. Dans une deuxième partie, l'auteur définit le concept de la modalité à partir de la théorie de l'énonciation d'A. Culioli. La modalité est le résultat d'un processus mental subjectif. Son expression dépend des conditions d'énonciation définies par les médias, mais avant tout des choix subjectifs de l'énonciateur face au co-énonciateur. L'auteur propose une représentation circulaire des échanges intersubjectifs. Il souligne la complexité du système modal anglais, caractérisé par des formes de modalité internes subjectives et par des formes modales externes moins subjectives. Dans une troisième partie, l'auteur étudie un corpus d'occurrences modales authentiques tirées de médias diversifiés (moyens de communication traditionnels, médias de masse, moyens de communication numériques). Cette étude essaie de montrer que le médium ou les médias ne déterminent pas fondamentalement les choix modaux opérés par l'énonciateur.