La regle de montee une regle pour l'analyse des constructions relatives, des descriptions definies, des extractions et des phrases interrogatives. Syntaxe du francais
Institution:
Paris 7Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
We borrowed from j. R. Vergnaud the principle of the analysis according the rule of raising. For us there is one condition to raising: the np that is to be raised must be provided with an indefinite determiner. The np is shifted to the head of the sentence. Besides it is provided with the discontinuous unit "le. . . Qu-": je vois un homme. L'homme que je vois. We have mainly distinguished two relativizations. We start from a basic structure with two sentences such as: si je vois un homme s2 (e) est luc relativization 1: the gap in s2 is filled by a np produced by raising in s1. S1 is then erased. We have got: l'homme que je vois est luc. Relativization 2: same process as seen above, without the erasing of s1. The np embedded in s2 is converted, according morphosyntactic rules, into one of the forms of the relative pronoun or into other pronominal forms. We have got either "je vois un homme qui est luc" or "je vois un homme. Celui-ci est luc". Thus relativization is a particular case of pronominalization. Besides it appeared to us that a np generated by raising is underlying in every definite np, except if it is a name or a noun referring to a unique thing. We eventually tried to use raising in the analysis of extractions (c'est. . . Qu-) and interrogative sentences.
Abstract FR:
Nous avons emprunte a j. R. Vergnaud le principe de l'analyse par montee. Pour nous il existe une condition sur montee: le gn destine a faire l'objet de montee doit etre affecte d'un determinant indefini. Le gn, apres avoir ete deplace en premiere position, est affecte du constituant discontinu "le. . . Qu-": je vois un homme. L'homme que je vois. Nous avons principalement distingue deux relativations. Nous partons d'une structure de base constituee d'une suite de deux phrases, telles que: p1 je vois un homme p2 (e) est luc relativation 1: le gn produit par montee dans p1 est enchasse dans la position lexicalement vide de p2. P1 est ensuite effacee. Nous obtenons: l'homme que je vois est luc. Relativation 2: meme procedure que ci-dessus, sauf l'effacement de p1. Le gn enchasse en p2 est converti, suivant des regles morphosyntaxiques, en une des formes du pronom relatif, du pronom personnel, ou du pronom demonstratif. Nous obtenons "je vois un homme qui est luc", ou "je vois un homme. Celui-ci est luc". Ainsi, relativation est un cas particulier de pronominalisation. D'autre part il nous a semble qu'un gn produit par montee est sous-jacent a tout gn defini, sauf s'il s'agit d'un nom propre ou d'un nom referant a un objet unique. Nous avons enfin essaye d'appliquer montee a l'analyse des extractions (c'est. . . Qu-) et des phrases interrogatives.