thesis

La verve polémique dans la correspondance de Voltaire de 1758 à 1770

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Nice

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Century of intellectual terror, of priest government, the eighteenth century also gave birth to a polemic voice that tries to free itself from its chains through a revolted polemic verve. Voltaire's correspondence relates an "engaged" philosopher armed with laughter, a philosopher in crusade against the enemy : the defenders of the royalty and the church, knights of an entity, sometimes concrete, sometimes abstract, the "infame" presented as the reverse of religion. This correspondence also reveals the risk which the polemicist encountered in campaign in the name of the reason and the preventive measures taken in order to escape repression. In this philosophical struggle lead religiously, voltaire also attacks j. J. Rousseau. But this attack must not be detached from the fight against l'"infame". Indeed, by deserting the philosophical camp and by designating voltaire in his famous "lettres ecrites de la montagne" as the author of an irreligious work, j. J. Rousseau fell

Abstract FR:

Siecle de la "terreur intellectuelle", du gouvernement des pretres, le dix-huitieme siecle est aussi celui de l'eclosion d'une parole philosophique qui tente de se liberer de ses fers par une verve revoltee, polemique. La correspondance de voltaire nous conte l'itineraire d'un philosophe "engage" arme du rire, en croisade contre l'ennemi : defenseurs du trone et de l'autel, chevaliers d'une entite tantot concrete, tantot abstraite, l'"infame", presentee comme l'envers de la religion. Cette correspondance nous revele egalement le risque que courait le polemiste entre en campagne au nom de la raison et les mesures preventives prises pour echapper a la repression. Dans ce combat philosophique mene religieusement, voltaire s'acharne egalement sur jean-jacques rousseau, mais l'attaque n'est pas a detacher de la lutte contre l'"infame". En effet, en desertant le camp philosophique et en designant dans ses fameuses lettres ecrites de la montagne, voltaire comme auteur d'un ecrit irreligieux, jean-jacques tombait dans le camp adverse. Jamais voltaire ne lui pardonnera cette "trahison". Mais jean-jacques est aussi le rival politique de voltaire dans la "guerre civile" de geneve