La peinture du diable dans les Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Through the vocabulary and the representation of the devil in the Miracles de Nostre Dame of Gautier de Coinci, one image of devil appears, at the frontier of the culture scholary - theological or monastic - and the culture secular. He has the traditional elements and the popular elements. The author paints, by mean of his imagination, the devil, incarnation of the evil, who terrifies the men in the middle age. His role as tempter and his temptation always failes in the face of the virgin mary interpret one sentiment of people who are not philosophers. For the men simple and weak, the evil and the sin come out of them, and the misericord of the mother of god can produce the miracles. The miniatures of the miracles show us one of the acceptances of the devil's image described by Gautier de Coinci. We recognize rather the originality of the artists than the fidelity for the text.
Abstract FR:
A travers le vocabulaire et la représentation du diable dans les Miracles de Nostre Dame de Gautier de Coinci, une image du prince des ténèbres surgit, à la frontière de la culture savante - théologique ou monastique - et de la culture profane. Nous y voyons le diable dote des éléments traditionnels et des éléments populaires. Avec l'imagination de l'auteur, le diable se revêtit d'une figure qui incarne le mal, dont l'on a grande peur au moyen âge. Son rôle de tentateur et sa tentation toujours échouée devant la sainte vierge traduisent un sentiment chrétien médiéval dans le culte de la vierge. Ce sentiment n'est pas celui des philosophes forts en théologie, mais celui des hommes faibles et simples. Pour eux, le mal et le péché viennent toujours de l'extérieur, et la miséricorde de la mère de Dieu pourrait produire à chaque instant des miracles. Les miniatures des miracles, quant à elles, nous montrent une réception de l'image du diable évoquée par Gautier. Nous y trouvons pourtant l'originalité des peintres plutôt que leur fidélité aux données du texte.