Edition critique des lettres de Guy Patin à Charles Spon (1649-1655)
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Guy Patin (1601-1672), as the Dean of Paris Medical Faculty, as an old texts' publisher, book collector and member of the republic of letters, enjoyed a geat notoriety during his life. This notoriety is the first reason for the publication of his letters ten years after his death. The second reason is that his letters deal with many essential subjects, such as French political history which was particulary eventful at that time (the thirty-year-war, the Languedoc rebellion, the Fronde, the Jansenism. . . ) His letters also give interesting information about Paris erudite circles, where Patin esed to meet his friends Naudé and Gassendi. Gathered in three manuscprit books (BnF, mss,fr 9357 and 9358 and Baluze 148), Patin's correspondence was published fifteen times during the fifty years following his death. . .
Abstract FR:
Guy Patin (1601-1672), doyen de la Faculté de médecine de Paris, éditeur de textes anciens, collectionneur de livres et membre de la République des lettres, eut de son vivant une notoriété qui lui valut d'avoir une édition de sa correspondance dix ans après sa mort. Cet engouement s'explique par la richesse de ses lettres, qui traitent de l'histoire politique de la France alors particulièrement mouvementée (guerre de Trente Ans, révolte du Languedoc, Fronde, jansénisme. . . ), des problèmes relatifs aux nouveautés thérapeutiques du temps (la découverte de la circulation du sang par Harvey en 1628 et celle du réservoir du chyle par Pecquet en 1647, le développement d'une médication chimique avec les remèdes antimoniaux, l'introduction du quinquina en France. . . ) sans oublier les multiples renseignements donnés sur les cercles érudits de Paris où frayait Guy Patin, ami de Naudé et de Gassendi. Réunie dans trois recueils manuscrits (BnF, mss, fr. 9357 et 9358 et Baluze 148), cette correspondance connut quinze éditions dans les cinquante années suivant le décès du médecin. . .