Mademoiselle de Montpensier dans l'archipel du merveilleux, "La relation de l'isle imaginaire", "La dédicace à Madame de Pontac", "L'épistre à Monseigneur de Bussillet"
Institution:
Saint-EtienneDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
Mademoiselle de Montpensier, Louis the fourteenth's cousin, is well-known for her active role in the Fronde and her illstarred love for Lauzun. She was also a precieuse who held salons at Saint-Fargeau and the Luxembourg palace. As a patron of the arts, she protected writers and actors. She also wrote in various styles : essays, novels and religious writings. The narration of the imaginary island, which she published in 1659, belongs to the island tradition. In antiquity, the middle ages and the renaissance, the island is a polysemous symbol and serves as a background for the wonderful or utopian. In the seventeeth century, it is found in allegorical maps, accounts of fictitious journeys, and geographical tales. Mademoiselle de Montpensier's work is a literary game inspired by the report of Flacourt on Bourbon island. It is also a satire of preciosity and a caricature of the address : a certain Bussillet, an ambitious gentleman, whom the author ridicules
Abstract FR:
Mademoiselle de Montpensier, cousine de Louis XIV, est connue pour sa participation active à la Fronde et ses amours malheureuses pour Lauzun. Elle fut aussi une précieuse qui tint salon à Saint-Fargeau et au Luxembourg. Mécène, elle protégea gens de lettres et comédiens. Ecrivain, elle s'adonna à différents genres : mémoires, oeuvres romanesques et écrits religieux. La relation de l'isle imaginaire, qu'elle publia en 1659, s'inscrit dans la tradition insulaire. L'Antiquité, le Moyen âge et la Renaissance ont fait de l'île un symbole polysémique servant de cadre au merveilleux ou à l'utopie. Au XVIIe siècle, elle figure dans les cartes allégoriques, les récits de voyages fictifs et les narrations géographiques. L'oeuvre de Mademoiselle de Montpensier est un jeu littéraire qui s'inspire de la relation de Flacourt sur l'île Bourbon. C'est aussi une satire de la préciosité et une caricature du destinataire : un certain Bussillet, gentilhomme ambitieux, que l’auteur tourne en ridicule