thesis

Qu'appelle-t-on traduire ? : épistémologie de la traduction arabo-islamique, une approche philosophico-linguistique : thèse...

Defense date:

Jan. 1, 2005

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Institution:

Nice

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The translation amalgamates the theory and the practice so that ''translate'' does not want inevitably to say to make translation. To translate is the personal artistic side of the translation. However, it is, itself, prone to other disciplines and does not profit from a well defined statute as it is the case for semantics. In the Arab-Islamic context, this subject takes other prospects. On the one hand, we notice that the phenomenon of the translation is not new since it goes back to centuries. One of the most interesting universal translation's activity is called bayt Al ĥikma (house of wisdom) date of more than ten centuries. In addition, because the translation represents, today, a dependence and fact allusion to unquestionable a lack of inventiveness what weakens the Arab position. The translation comes to be between the present and the past. It is a bond. However, it is not necessary that it is a simple unhappy return.

Abstract FR:

La traduction : la théorie et la pratique. Les deux s'interfèrent et se fusionnent au point que ‘‘traduire'' est à la fois la théorie et la pratique. Mais ‘‘traduire'' ne veut pas forcément dire faire de la traduction. ‘‘Traduire'' est le côté artistique personnel de la traduction. Elle le contient. Cependant, elle est, elle-même, sujette à d'autres disciplines et ne bénéficie pas d'un statut bien défini comme c'est le cas pour la sémantique. L'ambiguïté taxinomique laisse improviser dans le domaine de la traduction. Plusieurs branches de la connaissance humaine revendiquent une priorité qui prétend être en mesure de parrainer une telle vaste et importante activité. Dans le contexte arabo-islamique, cette ambiguïté prend d'autres perspectives. Ce n'est pas étrange. D'une part, nous remarquons que le phénomène de la traduction n'est pas nouveau puisqu'il remonte à des siècles. L'une des plus intéressantes mobilisations traductologiques universelles s'appelle bayt al-ĥikma (maison de la sagesse) et date de plus de dix siècles. D'autre part, parce que la traduction représente, aujourd'hui pour les Arabes, une dépendance et fait allusion à un certain manque d'inventivité ce qui affaiblit la position arabe sur la scène internationale. La progression scientifique et technologique dans un monde où les frontières disparaissent constamment et davantage est opposée par un gel culturel et par une perte d'identité. Une dilution de l'histoire où le patrimoine se comprend le plus souvent comme symbole de fermeté et de rigidité perdues dans le passé mais requises dans le présent et pour le futur. Ce climat très agité attire les antagonistes et prépare les conditions favorables pour un ‘‘faire idéologique'' qui s'appuie sur la recherche d'une personnalité passéiste en tant qu'expérience supérieure et infaillible. La traduction vient se situer entre le présent et le passé. Elle est un lien. Toutefois, il ne faut pas qu'elle soit un simple reliage ou un retour malheureux.