thesis

Figures du pouvoir : A. Artaud (Héliogabale), J. Goytisolo (Reivindicación del conde don Julián), J.M.G. Le Clézio (Les Géants), J.C. Onetti (Juntacadáveres)

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 12

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

How is power figured out? this question is put to several texts, both modern novels and ancient tragedies. Two main views sustain this study in compared literature: michel foucault's "microphysics' (power is a relation between forces, it is plural and relative) and agustin garcia calvo's metaphysics (power is the lord, god, the master, it is singular and absolute). The four chapters follow a game based on time and ties: chronologically - the beginning, the taking, the exercice, the end of power; logically - identity, difference, opposition, similarity between the figures. Wether power is associated to a geometrical figure or to a figure-head, in both cases the thesis defended is less a general answer than precise questions, with a basic formula that can be read at least ambigously: power is absolutely relative (foucault: we are set in strategic situations) and or power is relatively absolute (garcia calvo: in each relation there is a master, but he never is almighty). The master and the slave: in this couple, the trouble is double: simply imply, when 'figure' means the distance from the norm: the master is slave : to his own power : to which he is chained; the slave is master : of his slavery : he can free himself. In spanish, the translation of "and or" shows us our own split identity: "yo" becomes "y o". Thus three last sentences resume some situations: -"el poder es tu y o el": him or you, you and him, sometimes together, elsewhere separate; -"el poder es el, tuyo": the power you have on him that dominates you, your master ("el") is your's ("tuyo"); -"el poder, es el tuyo": the only power is the one you figure out, and in or off.

Abstract FR:

Comment est figure le pouvoir? cette question est posee dans et a differents textes, aussi bien des romans contemporains que des tragedies anciennes. Deux perspectives soutiennent cette analyse de litterature comparee: la microphysique de m. Foucault (le pouvoir est un rapport de forces, il est pluriel et relatif) et la metaphysique d'a. Garcia calvo (le pouvoir est le seigneur, dieu, le maitre). Les quatre parties correspondent a un jeu entre le lieu et le lien: chronologiquement - l'origine, la prise, l'exercice, la fin du pouvoir; logiquement - l'identite, la difference, l'opposition, la similarite entre les figures. Que le pouvoir soit assimile a une figure de geometrie ou a une figure de proue - (la distance aussi entre les figurants romanesques et les archetypes dramatiques)-, dans les deux cas la these soutenue est moins une reponse generale que des questions precises, avec pour formule fondamentale une phrase qui peut se lire de trois manieres: le pouvoir est absolument relatif (foucault: nous sommes places dans des situations strategiques) et ou (separes ou ensemble, selon les circonstances, suivant les contextes) le pouvoir est relativement absolu (garcia calvo : a chaque rapport correspond un maitre, lequel n'est jamais tout-puissant) le maitre et l'esclave : dans ce couple, l'essentiel reside dans la copule; "figure" prend ici le sens d'ecart par rapport a une norme: le maitre est esclave : de sa maitrise : il en est enchaine; l'esclave est maitre : de sa servitude : il peut s'en liberer. Enfin, la traduction de la coordination "et ou" en espagnol designe le partage de l'identite, un "yo" qui devient "y o". De la, trois phrases enoncent un jeu entre les pronoms personnels et les adjectifs possessifs: -"el poder es tu y o el": toi ou lui, parfois ensemble, ailleurs separes; -"el poder es el, tuyo": celui que tu as sur celui qui te domine, ton maitre ("el") t'appartient ("tuyo"); -"el poder, es el tuyo": le pouvoir est celui que tu (te) figures.