De Saussure au structuralisme : la généralité entre linguistique et philosophie
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The research endeavors to define two main points of interest, in order to link them to gather: the formation of a general linguistics at the turning point of the six c. And 20th century, and certain modalities through which general linguistics in implied in a vaster form of knowledge. Semiology and generalized structuralism compose the lines of flight of the research. The course (Saussure), its acceptance in various linguistic enterprises (Meillet, Guillaume), or philosophical ones (Merleau-Ponty, Derrida), its anchoring point. The 1e part tries to diversify the meaning of the expression "general linguistics" in the scope of the utterance according to which "language is a social fact". The 2e part compares three large frames of analysis of ling, facts at the end of six: biologics (A. Darmesteter), (M. Breal) intellectualism, fascination for the unconscious (V. Henry). The latter's work and the case-study of H. Smith, provides us with the opportunity to examine the ideal of science of three experts linguistics. In the 3e part (Guillaume, Merleau-Ponty, Derrida), the cultural aspect of linguistics is underlined, at the same time that the diversity of the modalities (largely projective of appropriation of the conceptuality of the course. The 4e part, devoted to linguistics theories on writing, introduced by a rapid survey of different viewpoint, connected with the problem (history) anthropology, esthetics. . . ), confirm the initial hypothesis: the definition of linguistics involves the whole cultural field.
Abstract FR:
Le travail s'efforce de circonscrire deux centres d'intérêt principaux et de les articuler : la constitution d'une linguistique générale à la charnière des XIXe et XXe s, et certaines des modalités par lesquelles la linguistique est impliquée dans une constellation de savoir plus vaste. Le "structuralisme", la sémiologie, sont les lignes de fuite de la recherche. Le cours de Saussure, sa réception dans d'autres entreprises linguistiques (Meillet, Guillaume) ou philosophiques son point d'ancrage. Si une première partie tente de diversifier le sens de l'expression "linguistique générale", à partir de la conception "sociale" des faits de langue (Saussure, Meillet, tarde), la deuxième partie met en contraste trois grands cadres d'analyse des faits de langue à la fin du XIXe s. : la nature (Darmesteter), la volonté et la raison (m. Bréal), l'inconscient (v. Henry), en compliquent l'alternative reçue entre nature et histoire. Le rapprochement d'une linguistique philosophique comme celle de guillaume et d'une philosophie de l'expression infléchie par la version guillaumienne de Saussure, comme celle de Merleau-Ponty, met en évidence (ce que confirme aussi la lecture de Saussure accomplie par Derrida) un des aspects de la dimension culturelle de la linguistique. Les modalités de réappropriation de la conceptualité du cours sont à la fois diverses et largement projectives. La 4) partie, consacrée aux théories linguistiques de l'écriture et introduire par un tour d'horizon des différents points de vue et enjeux qui s'attachent au problème (histoire, anthropologie, esthétique), confirme l'hypothèse de départ: la définition d'un "propre" de la linguistique mobilise tout le champ de la culture.