L'identification des voyelles dans un espace de contrôle
Institution:
Aix-Marseille 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In this work, we try to define a function through which one could "mechanically" reproduce the association between a vowel and a phoneme. The neural net of j. A. Anderson (1977) is used to classify a set of vowel spectra in order to examine the hypothesis according to which a distinctive feature can be considered as the eigenvector of a covariance matrix. A perception test shows that the dimensions of maximal variance in a vowel system, do not necessarily provide the most important part of the "information" , as it is usually admitted. We suggest that the identification of a vowel can be modelled by a dynamical system reaching a equilibrium point in a state space, in a connectionist approach.
Abstract FR:
Dans ce travail, on cherche a definir une fonction a travers laquelle puisse etre reproduite "mecaniquement" l'association qui unit une voyelle a un phoneme. On presente en premier lieu les resultats d'une analyse en composantes principales normee (a. C. P. ) relative aux voyelles cardinales i, a,u dans l'espace des quatre premiers formants. On examine ensuite s'il est possible d'etablir une equivalence entre trait distinctif et vecteur propre d'une matrice de covariance, en utilisant le reseau de neuronnes d'anderson pour classer des voyelles representees sous la forme de spectres obtenus par un vocodeur. On montre ensuite, a travers une epreuve de perception portant sur des voyelles synthetisees sous le controle d'une a. C. P. , les limites de l'hypothese selon laquelle les dimensions de variance maximale ont la valeur informative la plus grande, dans un nuage vocalique. Enfin, une seconde epreuve de perception vise a determiner si l'identification d'une voyelle peut etre consideree comme la stabilisation d'un systeme dynamique en un puits de potentiel, dans une prespective connexionniste.