thesis

Contextes de liaison et FLE : productivité des positions /ʔ/, /t/, /n/ et /z/

Defense date:

Jan. 1, 2013

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Institution:

Paris 10

Disciplines:

Abstract EN:

1) Using speech corpora in FFL. We postulate a minimal syntactical informed unit in communicative interaction. On macro—syntactical level, this syntactical unit informs prominent syllables. Linear positions are then described in order to compare syllabification competitors. Operative syllabic template in learner’s interlanguage can then be modified by presentation of an alternative model. Deviant productions identified in corpora (intra—language) justify action—oriented learning by tutors and elaboration of rules to describe phonological relations between erratic syllabification and other syllabification models. 2) Resources. Corpora have been recorded according to the PFC protocol (Durand, Laks & lyche, 2002/2009). Inventory of << Liaison » contexts for reading and conversation have been compiled on l4 informants [level Bl/B2) tested in Madrid. In reading, liaisons have been classified according to the available PFC reading analyses over French speakers studies in linguistic variation. Conversational orthographic transcriptions were conducted by a transcriber of IFFC (Detey,et al. , 2010). This subproject deals with alignment, treatment and study of non-French speakers oral corpora. 3) Data processing and perspectives. Three notations (reading, conversation, prosody) classify productions to be analyzed. They are inspired in corpora L1 acquisition processing (Chevrot, Dugua & Fayol, 2008) where parasite consonants’, omissions and mistakes “in distance” are concerned. Prosodic criteria are put forward to rebuild syntax structures and to elaborate corrective exercices.

Abstract FR:

Nous présentons un corpus de lectures et de conversations d'apprenants de FLE élaboré sous le protocole PFC (Durand, Laks & Lyche, 2002). Les lectures révèlent des problèmes phono-tactiques et la non reconnaissance des consonnes de liaison. Dans les conversations on peut constater que les groupes accentuels sont décalés par rapport aux morphèmes intonatifs attendus pour un locuteur de français standard ; l'accent démarcatif n'est pas reconnu et l'information phonologique reste déficiente. L'hypothèse est que le gabarit syllabique de l'interlangue produit des interférences qui empêchent la constitution de l'énoncé français. Nous constatons par ailleurs que la syllabation atypique concerne les mêmes positions en conversation qu'en lecture : /n/, /z/ et /t/. On conclut qu’il s'agit de positions prosodiques opaques dont l'identification peut aider l'apprenant à reconstruire l'énoncé en l'ajustant à la syntaxe du français. Nous postulons alors une structure syntaxique minimale où est représentée la consonne épenthétique définie par /ʔ/ (Encrevé, 1988); elle permet de rendre explicites des critères métriques par lesquels éviter la production de segments parasites. Nous proposons finalement une approche didactique basée sur la phonologie dont nous avons présenté quelques exemples d'exercices comme modèle. Ceux-ci permettent la reconnaissance des consonnes de liaison et favorisent la production de syntagmes conformes.