thesis

Le docteur Eugène Jamot et la maladie du sommeil, 1910-1937

Defense date:

Jan. 1, 1995

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Institution:

Aix-Marseille 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

There are three main parts in the carier of that french colonial doctor. Oubangui-chari (1917-1919), cameroon (1921-1931) and aof (1932-1935). All he wanted to do was to struggle against the sleeping sickness. The situation in cameroon was dramatic and in 1926 he obtained from the authorities a special mission. After five years of a ceaseless struggle, they managed to stop the endemic disease. But jamot and his mission were not totally accepted. The doctors as well as the authorities didn't like his independance and his programme which slowed down the development of the country. After an incidence, he was sent to aof. Again he wanted to struggle against the disease. But he had great difficulties with politics and doctors. Exhausted, jamot retired in february 1936 and he died fifteen months later, almost forgotten. However he became famous after his death. Tropicalist military doctors recogonize his work. There is a myth jamot.

Abstract FR:

La carriere de ce medecin colonial francais s'articula autour de trois grandes etapes : l'oubangui-chari (1917-1919), le cameroun (1921-1931) et l'aof (1932-1935). Chacune d'elles correspondit a la mise en eouvre de la strategie de lutte qu'il mena contre la maladie du sommeim. Devant l'allure dramatique que prenait l'affectuib au cameroun, il obtint, en 1926, des autories coloniales que la lutte soit l'apange d'une mission speciale, apres cinq annees d'une lutte sans repit, cet "etat medical dans l'etat" parvint a juguler l'endemie sommeilleuse. Mais jamot et son service ne faisait pas l'unanimite, tant du cote des medecins que de celui des administrateurs. L'independance de son service derangeait et son programme de lutte reposant sur la suppression des contraintes administratives freinait le processus de mise en valeur economique du territoire. A peine eut-il le temps de savourer sa reussite qu'il faut, a la suite de l'exploitation tendancieuse d'une affaire, affecte en aof. Il voulut y organiser la lutte comme au cameroun, mais l'interaction entre la politique et les questions sanitaires et les antagonismes de personnes eurent raison de sa volonte. Jamot, use par ses combats, prit sa retraite en fevrier 1936, et mourut quinze mois, plus tard, dans une relative indifference. Pourtant il connut une gloire posthume. Sa stategie de lutte fut a la base de differents services prophylactiques, dont les services generaux d'hygiene mobile de prophylaxie. Jalouse, critique, baloue par ces contemporains, jamot est aujourd'hui reconnu par les medecins militaires tropicalistes et encense par des milliers de calmerounais. Sa carriere atypique, sa forte personnalite, son manque de notoriete actuelle expliquent en partie l'existence du mythe jamot.