thesis

Analyse diachronique et synchronique des emprunts chinois en coréen

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Paris, EHESS

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Korean lexicology is characterized, by many foreign elements that have gradually become integral components of the language. These characters were actually used as a means to represent Korean phonology, as the Korean language lacked its own writing system. Chinese characters were also the essential elements which permitted the enlargement of the Korean lexicography and brought to Korean a large quantity of Dew words which were lacking in the language. The first part of the present study examines the major phases of Chinese borrowings on the Korean peninsula. In the second part, this study will proceed to a synchronic analysis of Sino-Korean words which will allow us to understand how these words of Chinese origin have evolved in modem Korean. A lexical analysis, in particular a study of loan words by subject area, will allow us to observe the nature of Chinese cultural influences as well as Japanese influences. The third part will address the challenges facing the spoken language in South Korea and the future linguistic reunification of the two Koreas, countries which have been, for more than half a century, following radically different linguistic policies. Finally, this study examines attempts to moderate the overexposure to English lexicology, which the language spoken in South Korea is currently facing. Contrary to appearances and perceived notions, we see that the Chinese language and its writing system are returning to the forefront of language borrowing. Despite what the language purists of North and South Korea may wish, it cannot be said that Chinese language borrowings are a thing of the distant past

Abstract FR:

La lexicologie coréenne est caractérisée par beaucoup d'éléments exogènes qui se sont intégrés pour devenir, peu à peu, des composantes intrinsèques à la langue. La première vague de ce que l'on appelle les «emprunts linguistiques » a été, et avant tout chinoise, et elle s'est réalisée à travers l'écriture des caractères. La première partie de notre étude s'attardera donc sur les grandes phases d'emprunts chinois dans la péninsule coréenne, s'étendant de la période des quatre commanderies chinoises de la dynastie Han jusqu'à la politique de purification menée par Kim II-Sông dans les années 1960. Dans une deuxième partie, nous procéderons à une analyse synchronique des termes sino-coréens ce qui nous permettra de comprendre davantage comment ces mots d'origine chinoise ont évolué au sein du coréen moderne. Une analyse lexicologique, une étude des emprunts domaine par domaine nous renseignera en particulier sur la nature des influences culturelles chinoises mais aussi japonaises. La troisième partie traitera des défis auxquels sera confrontée la langue parlée en Corée du Sud. Tout d'abord, préparer la réunification linguistique des deux Corée, qui ont depuis plus d'un demi-siècle des politiques linguistiques radicalement différentes. Et enfin et cela y est directement lié, essayer de réguler la surexposition lexicale de termes anglo-saxons à laquelle est confronté la langue parlée à Séoul. Contrairement aux apparences, nous verrons que l'écriture chinoise est en train de revenir au premier plan au sein des emprunts linguistiques. N'en déplaise aux puristes de Corée du Nord et de Corée du Sud, il n'est pas dit que les emprunts chinois appartiennent à un lointain passé