Consommation des terres agricoles en Algérie : le cas de l'Oranie
Institution:
Aix-Marseille 1Disciplines:
Directors:
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Abstract FR:
Celui qui parle de terres agricoles parle d'un potentiel naturel de premiere importance relevant a la fois des systemes ecologiques, de la production agricole et la securite alimentaire. Si l'algerie dans les temps anciens a subi des phases successives de civilisations agraires a partir de ce potentiel - sol fertile - elle reste neanmoins tributaire des aleas climatiques et de l'environnement humain (l'occupation des terres). En effet l'utilisation adequate (rationnelle disent d'autres) reste aleatoire en fonction des facteurs physiques et socio-economiques existants et de la conjoncture economique generale. Et l'effet anthropique negatif des dernieres decennies reste predominant : mauvaises attributions, utilisation et gestion, degradation physique continue. . . Sans parler de la desertification qui court et qui menace la partie fragile de l'algerie du nord. Les villes algeriennes et en particulier celles de l'oranie ont connu ces dernieres annees une croissance vertigineuse, tant demographique qu'economique mettant en peril le potentiel des terres fertiles environnantes. Malgre la fragilite des ressources en sols, en quantite et en qualite, les constructions anarchiques consommentannuellement une bonne partie. La consommation des terres agricoles et l'urbanisation en est une des principales causes ; elle en est aussi un aspect important sous sa forme directe (la ville) ou indirecte (tourisme, transport ect. . . ). La consommation de plus de 1 600 hectares par an des terres fertiles au niveau de l'oranie ou 11 000 ha au niveau national ? il est certain que ceci est considerable, voire menacant, dans certains types d'espaces (peripherie des villes, zones cotieres,. . . Et cela est du avant tout a l'expansion des aires baties.