Appropriation du discours narratif en langue maternelle et en français par des élèves tunisiens appartenant à deux environnements d'apprentissage : étude longitudinale
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The french language is spoken in Tunisia as a second language or a foreign language. This variable status is the origin of a heterogeneity of the linguistic passage of young french learners moving to an institutional learning of this language. In this study we explored young learners belonging to different learning enviroments (rural / urbain) from the 4th to the 6th primary levels. We have adopted a functionalist and a conceptual approach to analyse some narrations produced from iconic figures. Three domains were explored : the narrative macrostructure, the representation of complex events and the development of temporality. Some narrations produced in tunisian arabic have been told by the same pupils in order to evaluate their cognitive and linguistic development in their mother tongue. The results have shown that both groups learners who have the same cognitive age produce toles in mother tongue nearly similar. Nevertheless, the narrative productions in french language through different levels. However, these improvements are more important and obvious in rural learners.
Abstract FR:
Le statut de la langue française (LF) en Tunisie oscille entre celui d'une langue seconde et d'une langue étrangère. Ce statut variable est à l'origine de l'hétérogénéité des parcours linguistiques des apprenants de cette langue lors de leur passage à un apprentissage institutionnel. Dans cette étude, nous avons suivi de jeunes apprenants appartenant à deux environnements (rural/ urbain) de la 4ème à la 6ème année primaire. Nous avons adopté une démarche fonctionnaliste et conceptuelle afin d'analyser des narrations orales suscitées à partir de supports iconiques. Trois axes d'analyses ont été retenus : la macrostructure narrative, la structure événementielle et la temporalité. Des narrations en arabe tunisien ont été analysées afin de sonder le développement cognitif et linguistique de ces apprenants en langue maternelle (LM). Les résultats montrent que les apprenants des deux groupes produisent des récits en LM quasiment semblables. En revanche, les récits en LF progressent. Ces progrès sont plus saillants chez les apprenants du groupe rural.