thesis

Le mythe de la royauté dans les tragédies grecque et africaine

Defense date:

Jan. 1, 1986

Edit

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Le mythe de la royaute dans les tragedies grecques et africaines est un sujet qui etudie l'interference du mythe et de l'histoire et met en valeur le personnage du roi, les mecanismes et les problematiques de la royaute. Cette etude embrasse trois domaines : la litterature, l'histoire et la sociologie. La tragedie met l'accent sur la destinee exceptionnelle des souverains. Elle celebre les exploits des rois et en tire une lecon de morale. La sociologie intervient pour expliquer la formation et les mecanismes de la royaute. La methode comparative tend a prouver que les demarches de l'esprit humain sont identiques, quel que soit le peuple, quelle que soit la race. Un mythe grec ou romain peut s'expliquer a la lumiere d'un mythe africain. L'un et l'autre repondent a des exigences profondes de la psyche humaine. Nous retrouvons dans la royaute, des elements mythiques similaires chez des peuples separes par des distances infranchissables. Le trait fondamental de l'homme grec classique rappelle celui de l'africain. Ils ne se considerent pas comme des individus isoles, dont le statut personnel puisse etre obtenu independamment des groupes sociaux auxquels ils appartiennent. Ce sont des etres eminemment sociables, qui tiennent aux rapports avec autrui et qui ont conscience de n'accomplir vraiment leur destinee que par cette communication avec les autres. L'exercice de la royaute s'inscrit dans un contexte de rites, de symboles et de prescriptions qui font que la personne royale est identifiee au pays tout entier. Les auteurs tragiques grecs concoivent le monde comme guide et regi par la justice divine. Les dieux sont meles a l'action des rois et leur intervention retablit l'ordre et l'harmonie : un souverain ne peut braver les dieux. Tout comme dans la tragedie antique, le roi africain ne peut echapper a son destin. Mais, contrairement au souverain grec, il n'est pas agi par une volonte superieure.