thesis

Caractérisation de la transparence lexicale, extension de la notion par ajustements graphophonologiques et microsémantiques, et application aux lexiques de l'anglais, de l'allemand et du néerlandais

Defense date:

Jan. 1, 2009

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Institution:

Reims

Disciplines:

Abstract EN:

The aim of this study is to define lexical transparency, establishing the criteria that a word from a given language must fulfill in order to be considered as potentially understandable to a non-native speaker. The aim is to give a definition of transparency which is both objective and synchronic. We focus our attention on the understanding of languages whose proximity to French is considered as more geographic than genetic. This way, it is possible to study the intercomprehension which arises due to contacts that have existed and still exist between the languages. Thus, we focus on three Germanic languages, English, German and Dutch, and examine their transparency with respect to French. Firstly, we characterize transparency as the property of words which are immediately understandable by beginners. Secondly, we propose an « extended » definition of transparency, including all words which may be understood by learners who would try to understand a text. To this end, we develop methods which allow to play with the form and the meaning of words during the comprehension process. To end this study, we use the theoretical principles to analyse a corpus that contains the 1 000 most frequent lexical words of the three Germanic languages with respect to French, and draw from this analysis quantitative and qualitative conclusions.

Abstract FR:

L’objectif de ce travail est de définir la transparence lexicale, c’est-à-dire d’établir quels sont les critères que doit respecter un mot d’une langue donnée pour pouvoir être considéré comme potentiellement compréhensible par un lecteur ayant une autre langue pour langue maternelle. Il s’agit ici de donner une définition objective et en synchronie de la transparence. Nous portons notre attention sur la compréhension de langues dont la proximité avec le français est entendue comme une proximité géographique plus que génétique, pour rendre compte de l’intercompréhension rendue possible par les contacts qu’ont entretenus et que continuent à entretenir les langues. Nous nous intéressons ainsi aux langues germaniques que sont l’anglais, l’allemand et le néerlandais, pour en étudier la transparence vis-à-vis du français. Une première étape de ce travail est consacrée à la caractérisation de la transparence en ce qu’elle représente la qualité des mots immédiatement compréhensibles par des lecteurs débutants. Dans un deuxième temps, nous nous attachons à donner une vision « étendue » de la transparence, de sorte qu’elle rende compte de tous les mots dont des apprenants qui cherchent à comprendre un texte peuvent, dans les faits, tirer profit. Pour ce faire, nous développons des méthodes qui permettent de jouer sur la forme et le sens de mots lors du processus de compréhension. Nous terminons notre travail en appliquant les principes théoriques dégagés à l’analyse d’un corpus des 1 000 mots lexicaux les plus fréquents des trois langues germaniques citées comparées au français, et en tirons des données d’ordres quantitatif et qualitatif.