Enfances meurtries en Inde : les Organisations Non Gouvernementales, substituts ou partenaire de l'Etat
Institution:
Lyon 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Shortly after independence, politicians showed that they were conscious of the children social problems. Thus, Nehru, Indian Prime Minister, pronounced these words: “It is the human being that counts, and if so, then it counts still more like a child than like an adult”. In spite of the constitutional provisions and many laws promulgated since Independence, the situation of millions of Indian children hardly progressed. On the contrary, the economic and sexual exploitation of the children has not ceased to increase since decades. The Indian government ratified the Convention of the children's rights in 1992. However the basic rights of the children are still not respected. The failure of the governmental policies is explained by the lack of will of the authorities and the weakness of financial means devoted to social and educational programs. To face the extent of the problems involved in the child condition, the number of Indian voluntary organizations increased during the XXe century. They gradually diversified and developed specific programs in order to better meet the particular needs of the various groups of underprivileged children. At the same time, they play an essential role through theirs actions and public awareness campaigns.
Abstract FR:
Au lendemain de l'Indépendance, les hommes politiques ont montré qu'ils étaient conscients des difficultés sociales que connaissaient les enfants. Ainsi, Nehru, Premier ministre indien, prononçait ces mots : " C'est l'être humain qui compte, et si l'être humain compte, alors il compte encore plus comme enfant que comme adulte ". En dépit des dispositions constitutionnelles et des nombreuses lois promulguées depuis l'Indépendance, la situation de millions d'enfants indiens n'a guère progressé. Au contraire, l'exploitation économique et sexuelle des enfants n'a cessé d'augmenter depuis des décennies. Le gouvernement indien a ratifié la Convention des droits de l'enfant en 1992, pourtant les droits fondamentaux des enfants ne sont toujours pas respectés. L'échec des politiques gouvernementales s'explique par le manque de volonté des pouvoirs publics et la faiblesse des moyens financiers consacrés aux programmes sociaux et éducatifs. Pour faire face à l'ampleur des problèmes liés à la condition enfantine, les organisations bénévoles indiennes se sont multipliées au cours du XXe siècle. Elles se sont progressivement diversifiées et elles ont développé des programmes spécifiques afin de mieux répondre aux besoins particuliers des différents groupes d'enfants défavorisés. Elles jouent un rôle essentiel à la fois par les actions qu'elles entreprennent et par leurs campagnes de sensibilisation.