thesis

Finances et gens de finances des ducs de Bretagne, 1365-1491

Defense date:

Jan. 1, 1986

Edit

Institution:

Paris 4

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

From 1365, when the dynasty was set on the throne, to 1491 when Ann of Brittany married king Charles 8, the dukes of the house of Montfort devoted themselves to found in Brittany a state endowed with financial means matching its political ambitions. Their effort aimed at modernizing the institutional machinery, and the techniques of financial management, with the treble prospect of estimates, and budgetary and accountancy control, of knowledge of the Breton territory and sovereignty over it, of optimum exploitation, under the circumstances of the day, of state resources, and above all, of financial possibilities of their country. Their enterprise of centralization was largely backed and relayed by a dynamic administration constantly growing in number. Born of the most diverse Breton social strata, especially of the plethoric middle or lower aristocracy, its members carried out their task with all the more conviction as, while serving the interests of their princes, they also served their own. They contributed to turn Brittany, on the eve of its return to France, into a modern state, open to innovations, and accustomed to the monarchic methods of centralization, just like the kingdom.

Abstract FR:

De 1365, année de l'installation de la dynastie sur le trône, a 1491, date du mariage d’Anne de Bretagne avec le roi Charles 8, les ducs de la maison de Montfort s'attachèrent à construire en Bretagne un état doté des moyens financiers adaptés à ses ambitions politiques. Leur effort porta sur la modernisation de l'appareil institutionnel et des techniques de gestion financière, dans une triple perspective de prévision et de contrôle budgétaire et comptable, de connaissance et de domination de l'espace breton, d'exploitation optimale, dans les conditions du temps, des ressources domaniales et surtout des capacités fiscales de leur pays. Leur entreprise de centralisation fut largement soutenue et relayée par une administration dynamique, sans cesse plus nombreuse. Issus des couches sociales les plus diverses de Bretagne, en particulier d'une petite et moyenne aristocratie pléthorique, ses membres accomplirent leur tâche avec d'autant plus de conviction qu'à servir les intérêts de leurs princes ils servaient aussi les leurs. Ils contribuèrent à faire de la Bretagne, à la veille de son rattachement à la France, un état moderne et ouvert aux innovations en matière de finances habitue comme le royaume aux méthodes de la centralisation monarchique.