La Figure humaine dans le cinéma italien des années dix
Institution:
Paris, EHESSDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
This work is divided into four sections, which have been written during three years : it contrains a long introduction dedicated to a futrist essay (the Manifesto della cinematografia futurista), two central parts where I consider the different models of representation and the gesture (most significant movies : Maciste alpino, Cabiria, Assunta Spina, Il fuoco) and a final part dedicated to the documentary. Each chapter of the central part provides a paralleled study of some of the best examples of "silent movies" produced over the first two decades of the last century, and tries to place them in the cultural context of Italian Futurism; it is inspired to the book of J. F. Lyotard, L'Inhumain, exploring the condition of modernist and contemporary artist. Most important questions : how does this cinema translate the relation between the earliest twentieth-century man and his world? From the earliest comiche to the latest melos, how the directors of this period go on to describe the double identity of human being?
Abstract FR:
Cette thèse se compose de quatre parties - une vaste introduction consacrée à un essai futuriste, deux sections "centrales" qui traitent des modèles figuratifs et du geste dans certains films considérés comme les plus significatifs de l'époque (Maciste Alpino, Il fuoco, Assunta Spina, Cabiria), et une conclusion centrée sur un domaine autre que la fiction, le documentaire - que j'ai écrites au cours de quelques années. Les films choisis témoignent du pouvoir du cinéma dont je parle de traduire la relation entre l'homme du début du vingtième siècle et le monde dont il est contemporain. J'ai parlé d'analyse parallèle avec la première génération futuriste italienne. L'intention de cette hypothèse n'est pas que chacun voie un rapport d'ordre proprement esthétique entre la démarche figurative des deux domaines, mais plutôt qu'on se demande si et comment le cinéma italien du milieu des années dix nous parle de la persistance, chez l'homme, d'une double inhumanité.