Pérégrinations urbaines dans des romans (américains, français et grecs) de la fin des années cinquante
Institution:
Paris 4Disciplines:
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Abstract EN:
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Abstract FR:
Des villes américaines, mexicaines et grecques, une petite ville espagnole. Jérusalem, Paris et Rome constituent le cadre spatial. Composé de lumières, de couleurs, de sons. D'odeurs, de formes et de mouvements, où se déroulent des romans de Butor, de Duras, de Kerouac, de Malamud. De Queneau, de Samarakis. De Saranti, de Tsirkas et d'Updike. Ecrits à la fin des années cinquante. La représentation romanesque de la topographie de ces villes englobant une pluralité d'ensembles urbains qui revêtent des propriétés distinctes, met en relief la profondeur du paysage urbain dans ses composantes axiales. L'horizontalité et la verticalité, ainsi que la présence de la lumière et celle des éléments liquides et transparents. Les pérégrinations dans la masse dense et clairsemée de bâtiments à travers des rues ou des ruelles droites ou ondulées sont rythmées aussi bien par les espaces intermédiaires entre le public et le prive, tels les cafés et les restaurants, que par les lieux d'habitation. Ceux-ci ne s'isolent jamais de la rumeur de la ville et révèlent le rapport des personnages avec le monde ambiant. Des faits de la vie intime ou sociale, des évènements historiques et des symboles mythologiques ou religieux étant inscrits dans l'espace urbain, celui-ci se lie à la mémoire individuelle et collective, et ouvre la voie à une transcendance de la réalité. Grace à leur seule présence dans ces villes, les personnages espèrent accomplir leurs aspirations en s'intégrant a une collectivité transtemporelle qui aurait subi ces mêmes influences. La ville acquiert ainsi la valeur de la terre promise et celle du centre du monde.