thesis

L’acquisition de la liaison chez des apprenants italophones : des atouts d’un corpus de natifs pour l’étude de la liaison en français langue étrangère (FLE)

Defense date:

Dec. 7, 2015

Edit

Institution:

Paris 10

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

As part of the international project InterPhonologie du Français Contemporain (IPFC) (Detey Kawaguchi and 2008; Racine, Detey and Kawaguchi 2012), this study aims to examine acquisition strategies of liaison in French as a foreign language. While developmental models have been proposed for the acquisition of liaison in L1, to date, no hypothesis accounting for L2 liaison learning has received convincing empirical support (Wauquier 2009). It is in this context that the present longitudinal study of Italian-speaking students of French as a foreign language (FFL) (level A2-B1) can be situated. The results have been enriched by a comparison with other multilingual studies (several source languages) from the international project IPFC. This approach shows the presence of common trends and errors in different populations of learners that suggest that, despite the use of lexical strategies, learners are able to develop phonological generalisations of liaison. Taking into account the difficulties that the heterogeneity of liaison presents for second language teaching and acquisition (Racine and Detey in press), learners show weaknesses in both production of liaison and in epilinguistic knowledge (Gombert 1990) of the variation of liaison.These results led us to use data from a frequency analysis of a corpus of native speakers Phonologie du Français Contemporain (PFC) (Durand, Laks and Lyche 2009) to provide learning resources, based on a data-driven learning approach, to contribute to the renewal of the teaching of liaison in French as a foreign language.

Abstract FR:

Dans le cadre du projet « InterPhonologie du Français Contemporain » (IPFC) (Racine, Detey et Kawaguchi 2012) ce travail se propose d’examiner les stratégies d’acquisition de la liaison en L2. Si des modèles développementaux ont été proposés pour l’acquisition de la liaison en L1, aucune hypothèse pour rendre compte de l’apprentissage en L2 n’a reçu à ce jour un appui empirique convaincant (Wauquier 2009). C’est dans ce contexte que s’inscrit la présente étude longitudinale menée auprès d’étudiants italophones de français langue étrangère (FLE) (niveau A2-B1) dont les résultats ont été enrichis par une comparaison avec les autres travaux multilingues issus du projet international IPFC. Cette approche a permis de mettre en évidence la présence de tendances et d’erreurs communes qui suggèrent que, malgré le recours à des stratégies lexicales, les apprenants sont en mesure de développer des généralisations phonologiques de la liaison. De plus, compte-tenu des difficultés que l’hétérogénéité de la liaison pose dans l’enseignement et l'acquisition en français L2 (Racine et Detey sous presse), les apprenants montrent des faiblesses tant au niveau de la production de la liaison qu’au niveau des connaissances épilinguistiques (Gombert 1990) de la variation de la liaison. Ces résultats nous ont amené à exploiter les données extraites de l’analyse fréquentielle du corpus des natifs « Phonologie du Français Contemporain » (PFC) (Durand, Laks et Lyche 2009) afin de proposer des ressources pédagogiques dont nous espérons qu’elles seront en mesure, dans le cadre d’une démarche data-driven learning, de contribuer au renouvèlement de l′enseignement de la liaison en français langue étrangère.