Pré-émergence de la littérature brésilienne en rapport avec le Portugal et l'Espagne : la "guerre" de Gregorio de Matos
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Abstract EN:
This thesis takes a comparative approach to brazilian literature, by relating both the portuguese and spanish literatures during xviith. Century throuth the reading the gregorio de matos's baroque poetry in comparation with gongora, quevedo and camoens. Gregorio de matos' satiric poetry is here considered the first expression of brazilian literature. In the satire, there is not plagiat and copy. The thesis objective is to read and to interprete the texts signs, in order to prove that they found a brazilian identity discourse, by meaning a new consciousness of being brazilian and a new ideology. His poems show new cultural codes and the new discourse emerges as a new literary system. He represents a new consciouness of being brazilian, and his texts denounce the very serious social and political problems that the brazilian colonial society faced. And he did this using humour, the satire, and the parody of gongora, quevedo and camoens lyric poems. He writes a truthful "war" ("guerre") against the colonial power with words (and by the words).
Abstract FR:
L'etude intertextuel de la litterature bresilienne en rapport avec le portugal et l'epagne montre qui la pre-emergence de la bresilienne apparait dans la poesie baroque de gregorio de matos. L'oeuvre satirique present deja les premieres traces de "brasilite" par la reecriture de modeles iberiques camoens, gongora et quevedo. La satire du poete bresilien est texte fondateur, parce que les signes renvoient a une nouvelle realite. Il n'a pas plagie. Dans les rapports intertextuels, on lit l'ensemble de differences comme decentralisation, rupture, subversion. L'architexte est le meme, neanmoins la relecture produit autres hypretextes. La satire transgresse le systeme par l'ideologie. Les signes montrent les noveaux codes des autres cultures. Elle fond du sens de l'identite nationale. La poesie du poete gregorio de matos a le discours "carnavalisateur" - ( de l'autre) - qui etablit une vraie "guerre" avec la parole, et pour la parole, ou elle se tourne contre le pouvoir colonisateur, les classes sociales et les hautorites les plus eleves. Il desacralise, rit de l'autre. Cest la raison par laquelle gregorio de matos, le "guerre", a ete appele la "bouche de l'enfer". L'humour deviant - de la ecriture deviante - critique la societe en creant des images de refus, a travers personages qui forment une picaresque bresilienne. L'humour est folie et travestissement. Dans la parodie, il reecrit les sonnets liriques de camoens, gongora et quevedo1. Indecis entre la valorisation d'"ici" et du "la", le mot construit sa propre logique du discours, comme dans un miroir, ou les images sont reflechies et inversees. La satire produit la lecture et la reecriture des textes de gongora et de quevedo.