thesis

Recherches sur l'etude des historiens latins par les irlandais au moyen age

Defense date:

Jan. 1, 2000

Edit

Institution:

Paris, EPHE

Disciplines:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

La controverse sur la transmission de la culture classique par les irlandais peut etre depassee en considerant comment leur etude des sources historiques antiques developpa la culture medievale. De nombreux textes historiques irlandais. Annales, traites d'histoire biblique, poemes pseudohistoriques, le lebor gabala erenn et des recits mythologiques ont des sources latines, principalement les histoires d'orose, la chronique d'eusebe-jerome et la vulgate. Les historiens irlandais insererent le senchas dans l'histoire universelle latine. L'etude des historiens latins par les irlandais s'apprecie par le recensement des manuscrits historiques qu'ils copierent, par leurs gloses aux textes historiques, enfin par leurs traductions historiques. La deuxieme partie est consacree aux gloses collectees par un maitre irlandais au viii-ixe siecle dans le manuscrit vatican, b. A. V. , reg. Lat. 1650, originaire de saint remi de reims. Ces gloses aux deux premiers livres des histoires d'orose sont introduites, editees et commentees de maniere exhaustive pour la premiere fois. Le glossateur s'interessait beaucoup a la mythologie paienne. Le texte le plus proche de certaines gloses est le premier mythographe du vatican, qui pourrait avoir un lien avec les irlandais. La troisieme partie traite de togail troi, traduction irlandaise du de excidio troiae de dares, le premier historien paien selon isidore. La legende de troie fut un succes dans l'antiquite et au moyen age. L'eneide, la thebaide, l'achilleide et la guerre civile furent aussi traduites en irlande. On a garde huit manuscrits de togail troi. L'adaptateur irlandais a amplifie le texte latin et insere des explications mythologiques tirees d'une source proche du premier mythographe du vatican. Benoit de sainte-maure pourrait avoir subi l'influence indirecte de togail troi. Enfin, on donne la premiere traduction en francais de la version du livre de leinster (ll 217a-244b), avant la bibliographie.