thesis

Edition, traduction et commentaire d'une poème vieil-anglais : la Genèse du manuscrit Junius XI de la Bodléienne

Defense date:

Jan. 1, 1992

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Genesis a and genesis b are two very different works. The former is a traditional poem, which modifies the biblical narrative to adapt it to the norms of old English poetry: each episode is divided into paragraphs by rhetorical structures. The author underlines the opposition between righteous and evil men and demonstrates the need to serve god. - the clumsy verse of genesis b and, in contrast, its subtle puns and envelope patterns, indicate that the author, though a beginner in vernacular verse, may have been trained in Latin writing. The main theme of the work is how to distinguish good and evil, and the author may have been opposing heresy (perhaps Gottschalk’s), choosing vernacular poetry as a means to secure a wider audience. The other fragments of the old-Saxon genesis, written by several authors, would then have been composed later to complete the biblical paraphrase. - the study of the illustrations indicates that the exemplar of the Junius XI MS already contained the two genesis poems, and two intermediates can be posited between the source of the drawings and MS Junius XI. This number of MSs indicates how famous the poem was, as does the fact that echoes of some lines can be found in Judith.

Abstract FR:

La genèse a et la genèse b sont des œuvres de nature entièrement différente, la genèse a, poème traditionnel, modifie le récit biblique en fonction des normes de la poésie vieil-anglaise: chaque épisode est divisé en paragraphes marqués par des structures rhétoriques. L'auteur met en relief l'opposition entre justes et impies pour démontrer la nécessité de servir dieu. - la genèse b montre, à côté d'une versification maladroite, de subtils jeux de mots et effets de structure. Le thème principal est la difficulté de reconnaitre le bien et le mal, et l'auteur cherchait peut-être à combattre l'hérésie (celle de Gottschalk?), choisissant la poésie vernaculaire pour toucher un plus vaste auditoire. Le reste de la genèse saxonne, qui porte la marque de plusieurs mains, aurait été écrit ensuite pour compléter la genèse b. - l'étude des illustrations montre que le Junius XI est une copie et que l'interpolation de la genèse b a eu lieu dans un MS antérieur, et on peut déceler les traces de deux MS intermédiaires entre l'original et le JuniusXI. La célérité de l'œuvre est attestée par le nombre de copies, et par le fait que l'on retrouve des échos de certains vers dans Judith.