Un parcours d'écrivain au XXe siècle : Alexis Curvers et ses relations littéraires
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Abstract EN:
In 1957, Tempo di Roma brings success to the Belgian novelist Alexis Curvers (Liège 1906-1992). His admirers still today do not understand why this lengthy masterpiece is his swansong. Going through Curvers’ archives has brought to light about 500 publications (1920-1992) in periodicals from Belgium, Luxembourg and France that show his literary, ideological and personal evolution. Tens of thousands of heretofore unpublished letters, sometimes very intimate, were kept among his papers and in several public collections. Reading them leads to more than 200 interesting or illustrious correspondents (such as Marguerite Yourcenar or Grace of Monaco). Their content reveals a multi-faceted Curvers who confides greatly in his poet friends (Paul Dresse, Marcel Thiry, Yves-Gérard Le Dantec, Vincent Muselli). Various samples, including all of his correspondence with his family (particularly the thousands of letters from his famous Hellenist wife, Marie Delcourt) and letters from patrons, translators, painters, actors, journalists, publishers, writers, intellectuals of all colours (Aline Mayrisch, Maurice Beerblock, Herman De Cunsel, Stéphane Audel, Denis Marion, Jacques Peuchmaurd, Henri Calet, Jean Madiran…) give light to his journey and explain the circumstances of the birth and death of his poetry journal, La Flûte enchantée (1952-1962). The links between Curvers and Italy, the painters (Ensor, Chirico, Marie Howet) and André Gide are also detailed here. The presentation and critical editions of two manuscripts, La vérité vous délivrera (written at the Liberation) and Curvers’ diary (1924-1961), along with his bibliography, add to our understanding of this tortured creator.
Abstract FR:
En 1957, Tempo di Roma apporte le succès à Alexis Curvers, romancier belge (Liège 1906-1992). Ses admirateurs admettent mal que ce long chef-d’œuvre soit son chant du cygne. Le dépouillement de ses archives a permis la mise au jour d’environ 500 publications (1920-1992) dans des périodiques belges, luxembourgeois et français, qui montrent l’évolution littéraire, idéologique et personnelle de Curvers. La lecture des dizaines de milliers de lettres, parfois très intimes, toutes inédites, conservées dans ses archives et dans plusieurs fonds publics, mène à plus de 200 correspondants intéressants ou illustres (comme Marguerite Yourcenar ou Grâce de Monaco). Leur contenu fait découvrir un Curvers aux multiples facettes qui se confie aux amis-poètes (Paul Dresse, Marcel Thiry, Yves-Gérard Le Dantec, Vincent Muselli). Toute la correspondance familiale (les milliers de lettres de sa femme la célèbre helléniste Marie Delcourt), et celles de mécènes, traducteurs, peintres, comédiens, journalistes, éditeurs, écrivains, intellectuels de tous bords (Aline Mayrisch, Maurice Beerblock, Herman De Cunsel, Stéphane Audel, Denis Marion, Jacques Peuchmaurd, Henri Calet, Jean Madiran…), divers témoignages oraux, éclairent son parcours, et expliquent, entre autres, les circonstances de la création et de la mort de sa revue poétique, La Flûte enchantée (1952-1962). Les liens de Curvers avec l’Italie, les peintres (Ensor, Chirico, Marie Howet) et André Gide sont également détaillés. L’édition critique de deux manuscrits, La vérité vous délivrera (récit écrit à la Libération) et le journal intime de Curvers (1924-1961), ainsi que sa bibliographie, ajoutent à la connaissance d’un créateur torturé.