thesis

Les Métamorphoses d’Ovide, la transmission du perdu et la constitution de l’ovidianisme à la fin du XXe siècle et au début du XXIe siècle : dans les littératures de langue anglaise, allemande et française

Defense date:

Jan. 1, 2010

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Institution:

Paris 8

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Starting from a corpus of English, German and French rewritings and translations, this work aims to interpret the critical and literary revival of which The Metamorphoses of Ovid have been the object over the course of the past 20 plus years.  The rewritings of the Metamorphoses are testimonies to their globalization.  They evoke a reading of Ovid that privileges an aesthetic of variation which reflects upon the manner in which we now constitute the corpus of world literature.  These rewritings also make resonate the mediations which have assured the transmission of Ovid and offer up to reflection the times that come back to us through the ancient translations, in particular that of A. Golding.  By exposing the memory from which the obvious continuity of the classical is woven, these rewritings interrogate the often repressed historicity of national languages and literatures.  The times which are resurrected through the coming back of secondary and ancient works allow them thus to speak the fragile memory of that which History has forgotten.  They likewise allow for the connection between the returning time of literary memories and the elaboration of a post-colonial literature.

Abstract FR:

À partir d’un corpus de réécritures et de traductions anglaises, allemandes et françaises des ce travail interprète le renouveau critique et littéraire dont les Métamorphoses font l’objet depuis plus de vingt ans. Les réécritures des Métamorphoses témoignent de leur mondialisation. Elles font émerger une lecture d’Ovide qui privilégie une esthétique de la variété et qui réfléchit la façon dont se constitue, aujourd’hui, le corpus de la littérature mondiale. Elles font entendre les médiations qui ont assuré la transmission d’Ovide et donnent à penser le temps revenant de traductions anciennes, en particulier celle d’A. Golding. En exhibant la mémoire dont se tisse l’apparente continuité du classique, elles interrogent l’historicité souvent refoulée des langues et des littératures nationales. Le temps revenant des œuvres secondaires leur permet alors de dire la mémoire fragile des oubliés de l’Histoire. Elles permettent ainsi d’articuler le temps revenant de la mémoire littéraire et l’élaboration de la littérature post-coloniale.