L'américanité : perspectives états-uniennes, franco-canadiennes et amérindiennes
Institution:
Paris 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The present study consists of a comparative study in North American literature in regards to the notion of l'américanité. As we re-read the classic North American novel, we trace the emergence and evolution of l'américanité in the works of authors such as Jack London, Ralph Ellison and Alain Grandbois. The novels of Scott Momaday and D'Arcy McNickle further our comprehension of l'américanité from the Native American perspective. The final chapters look at the myth of wandering in relation to exile and artistic production in the works of Germaine Guèvremont and Gabrielle Roy. Jack Kerouac, given his French Canadian heritage, serves as a constant bridge between the United States and French Canadian novel. Reader and great admirer of Thomas Wolfe, the famous beat generation writer comes to inspire Jacques Poulin with Volkswagen blues. With this thesis we aim to open up new perspectives on old debates, encourage a more balanced view of l'américanité, and challenge what we consider to be a false discourse on the notion of Americanization.
Abstract FR:
Nous effectuons dans notre présent travail une étude comparée de la littérature nord-américaine du vingtième siècle par rapport à la notion de l'américanité. La relecture des romans classiques nord-américains nous permet de retracer l'émergence et l'évolution de l'américanité chez des auteurs tels que Jack London, Ralph Ellison et Alain Grandbois. À travers les écrits de Scott Momaday et de D'Arcy McNickle, notre compréhension de l'américanité s'enrichit des perspectives amérindiennes. Les derniers chapitres reprennent le mythe de l'errance dans son rapport avec la représentation de l'exil et de la production artistique chez Germaine Guèvremont et Gabrielle Roy. Jack Kerouac, pourvu d'origines franco-canadiennes, sert de lien continuel entre le roman états-unien et le roman franco-canadien. Lecteur et grand admirateur de Thomas Wolfe, le célèbre auteur de la génération beat inspire à son tour Jacques Poulin, avec Volkswagen blues. Cette thèse vise à ouvrir de nouvelles perspectives sur de vieux débats, à susciter une vision plus équilibrée de l'américanité et à récuser ce que nous estimons être un faux discours sur la notion d'américanisation.