thesis

Des langages poétiques comme qualification de l'unité du monde : Follain, Frenaud, Tortel

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Poitiers

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

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Abstract FR:

Ce travail se développe dans la perspective de la phénoménologie merleau-pontyenne d'abord à partir d'une lecture de deux recueils de Jean Follain, "Usage du temps" et "Exister". Il s'attache à en montrer la force d'inscription dans la réalité sensible à partir de la perception et de la considération de la matière. Y est envisagée la façon dont les relations verbales à l'intérieur du poème follainnien s'articulent au sentiment de l'existence ancré dans l'union entre êtres et choses et au sein de l'ensemble des rapports qui constituent le monde, tout en maintenant une échappée qui fait droit à la "mystérieuse transcendance du sensible". Il s'en dégage la tâche propre au poète qui est de construire le monde en en préservant l'irréconciliable ambiguïté. Cette tâche est mise en regard des oeuvres de Frénaud avec "Les rois mages" et "Il n'y a pas de paradis", et Tortel dans "Elémentaires, Relations, Arbitraires espaces" qui explorent en les questionnant deux versants opposés de l'écriture de Follain, le premier dans sa possible dimension métaphysique, le second dans l'ordre visuel et sensible. Tous deux rattachent l'écriture poétique à une expérience porteuse de son risque propre et de ses conditions, ce sont elles qui déterminent le rapport au monde que l'oeuvre élabore. L'idée de l'unité du monde s'efface peu à peu de l'horizon de ces oeuvres au profit d'une construction poétique portée par l'ordre des relations que le langage contient et l'écriture réalise