thesis

Les fluctuations identitaires dans le roman féminin de langue française : exemples de Houria Boussejra, Nadia Chafik et Fatima Mernissi

Defense date:

Jan. 1, 2003

Edit

Institution:

Toulouse 2

Disciplines:

Abstract EN:

Female creation in Morocco, just like the woman's place in society in general, is still lagging behind what it should be. Though responsible for education and learning, women aren't recognized for what they're worth when it comes to culture. In the sphere of literature which is the object of this study -, women's writing is scarcely beginning to make itself known. In the past decade, female creation has developed noticeably, especially as far as French-language literature is concerned. This study endeavours to bring out the daily preoccupations of the Moroccan woman through the fiction modest as it may be - of Houria Boussejra, Nadia Chafik and Fatima Mernissi. It is the very nature of their writing that accounts for the choice of those three novelists. All of them express, to some extent, the will to free themselves from daily concerns by putting forward a "discourse and writing of the self". In H. Boussejra's work this search for the self turns into that of the bodyʺ, in N. Chafik's into a "voice", whereas in F. Mernissi's fiction it becomes a "space".

Abstract FR:

La création féminine au Maroc, comme la place de la femme dans la société en général à l'aube du 21ème siècle, reste en deçà de ce qu'elle doit être. Garante de l'éducation et de l'enseignement, la femme n'est pas reconnue à sa juste valeur dans le domaine de la culture. Pour se limiter au domaine littéraire -objet de ce travail- l'écriture féminine commence à peine à se faire connaître. Les dix dernières années, la création féminine s'est développée sensiblement notamment pour ce qui est de la littérature en langue française. Ce travail se propose donc, de mettre en relief à travers les œuvres romanesques, certes modestes de Houria Boussejra, Nadia Chafik et Fatima Mernissi, les préoccupations quotidiennes de la femme marocaine. Le choix de ces trois romancières est dicté par la nature même de leur écriture : chez l'une comme chez l'autre, nous touchons une certaine volonté d'échapper à la réalité quotidienne par la mise en avant d'un "discours et d'une écriture de soi". Ainsi chez H. Boussejra, cette quête de soi se fait "corps", chez N. Chafik, elle se fait "voix", alors que chez F. Mernissi elle se fait "espace".